
FutureMag, magazine de l'innovation sur ARTE, diffusait ce samedi un reportage très intéressant pour comprendre les algocarburants.
Ce reportage est didactique et permet de comprendre l’état de la recherche autour des algocarburants.
Pour rappel, les algocarburants possèdent 3 avantages :
- Ils ne nécessitent pas de terres agricoles pour leur production, à l’inverse des agrocarburants de première génération ;
- Les algues absorbent le CO2 ;
- Ils rejettent 10 à 15% de CO2 de moins que les carburants fossiles.
Par contre, le vrai frein à leur développement est le coût de production, situé autour de 10 € le litre.
Vous pouvez visualiser le reportage complet ici :
le volume produit sera faible et plus ou moins coûteux. C’est bon à prendre pour y ajouter une petite briquette dans le mix énergétique tout comme le biogaz issu de nos déchets.
Avec un baril à 100$, il est impossible de rentabiliser une telle technologie. Donc chercher à la faire et à maîtriser / optimiser une telle technologie c’est bien pour le jour où le baril sera à 200$ et plus voire insuffisant face à la demande. Là un algo carburant à 5€ le litre sera intéressant. rendez vous dans 10 ans ou plus selon le pétrole / gaz de schiste disponible
En somme, en partie les mêmes problèmes que pour l’hydrogène (les soucis de stockage et de sécurité en moins): l’impossibilité de produire ce carburant massivement et à un prix décent.
C’est décidé, au diable le PV, je vais mettre des algoréacteurs sur mon toit pour faire le plein de ma vieille caisse diesel. Tu mets du rouge dans ton réservoir de gasoil? Non, du vert! Et dans les deux cas c’est hors la loi. :-(
Au-delà du prix au litre, il faut voir aussi la quantité que l’on peut produire.
Si une énorme usine à 1 milliard d’euro occupe 30 hectares et ne produit que quelques centaines de milliers de litres par an (exemple au hasard), ça ne sera pas une solution à grande échelle.