Koenigsegg electrique

Après avoir exprimé sa vision de l’hybride ultime, Koenigsegg dévoile les moteurs électriques de la Gemera, qui s’annoncent prometteurs.

L’innovation est au centre du cahier des charges des projets de Koenigsegg. Après avoir développé une supercar sans boîte de vitesse avec la Regera, ou un moteur sans arbre à cames, l’artisan suédois dévoile son premier moteur électrique, au rapport poids/puissance record.

Baptisé Quark EV, ce bloc électrique de seulement 30 kilos développe à lui seul 340 ch pour 600 Nm de couple. Deux unités sont assemblées dans le même boîtier, qui prend alors le nom de Terrier, pour faire tourner le train roulant auquel il est raccordé. Avec ces deux moteurs, Koenigsegg promet une fonction Torque Vectoring, qui n’est toutefois pas inédite avec les moteurs électriques.

Le bloc Terrier développe une puissance totale de 680 ch, pour une valeur de couple maximale de 1 100 Nm (et non pas 1 200 Nm dans ce cas). Chaque moteur est, selon le fabricant, « un nouvel équilibre couple/puissance entre la topologie de flux radial (dense en puissance) et de flux axial (dense en couple) ». Une fois dans le shaker Koenigsegg, cela donne naissance à la technologie flux Raxial.

Cette innovation mécanique prendra place dans la Koenigsegg Gemera. Rappelons que la supercar hybride à quatre places embarque aussi un 3 cylindres 2,0 l biturbo de 600 ch à lui seul. Elle sera limitée à 300 unités à un prix unitaire supérieur à un million de dollars.