
Dans le but de mieux rentabiliser ses investissements, Toyota partagera ses technologies électriques avec ses partenaires japonais habituels.
Toujours prudent en matière d’électrification totale, Toyota promet de changer son fusil d’épaule avec une révolution technologique, mais aussi de nouvelles ambitions : le groupe japonais envisage découler 3,5 millions de véhicules électriques d’ici à 2030, tous basés sur la même plateforme.
Pour y arriver, l’entité japonaise investira dans de nouveaux outils de production et repensera entièrement ses méthodes de fabrication. On y trouve par exemple dans la feuille de route l’apparition d’une Giga Presse inspirée par celle de Tesla pour réduire les coûts de fabrication.
Une base Toyota, des dizaines d’électriques multi-marques
Mais la route de l’électrification et de la rentabilité est encore longue. Pour aller plus vite, le groupe japonais usera de ses méthodes industrielles déjà bien connues : la prochaine plateforme électrique sera partagée avec de nombreuses autres marques. Subaru, Mazda, Suzuki, Daihatsu ou encore Isuzu profiteront alors des banques d’organes techniques de Toyota.
Après le Toyota bZ4X, aussi décliné en Subaru Solterra ou Lexus RZ 450e, Toyota fera des petits un peu partout, sur les différents segments du marché. Le but évident : rentabiliser au plus vite les investissements en la matière et figurer parmi les plus gros fabricants de voitures électriques. Tout un programme !
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Fatigué… Ce n’est pas « la giga presse de Tesla », c’est la giga presse d’Idra Group, entreprise italienne de Brescia… comme ce ne sont pas les batteries de Tesla mais les batteries de Panasonic, CATL ou autre fournisseur. Toyota peut parfaitement s’adresser à Idra pour l’inclure parmi ses fournisseurs, tout comme Peugeot se fournit chez Aisin ou n’importe quel constructeur chez Magna, Marelli, ZF, Continental, Qualcomm ou Bosch (liste non exhaustive bien évidemment)… Je crois que vous sous-estimez grandement le rôle des fournisseurs dans l’industrie automobile.
Donc 5 marques asiatiques – non chinoises – (Subaru, Mazda, Suzuki, Daihatsu et Isuzu) lient leur destin à celui de Toyota sur le VE : c’est le club des plus en retard …
Tout porte à croire que les pdm de ces sociétés en Europe et en Chine vont être basculées sur des marques chinoises. Le réveil risque d’être douloureux.
Toyota a intérêt à changer de CAP rapidement, car la concurrence ne l’attendra pas.