A l’approche de la fin du présent mois de juillet, le plafond des 200.000 primes à la conversion devrait être atteint.

Dans une interview accordée à France Inter ce matin, jeudi 23 juillet 2020, Barbara Pompili a indiqué vouloir « resserrer les critères sur les véhicules les moins polluants ».

En réponse à la journaliste Hélène Roussel, la nouvelle ministre de la Transition écologique a précisé : « Ce serait bien si on pouvait ne plus mettre de diesel par exemple ».

Rien n’est cependant arbitré à ce jour et des discussions sont en cours pour modifier les conditions d’attribution de la prime à la conversion.

Un peu plus tôt dans l’entretien, Barbara Pompili a souligné la présence de 9 points noirs de pollution urbaine, « des lieux dans lesquels les véhicules très polluants ne pourront pas rentrer ». Ce sont donc de nouvelles zones à faibles émissions qui vont être mises en place « pour baisser le taux de pollution ».

« Ca, ça va être fait évidemment avec en parallèle toutes les aides pour les personnes qui sont en difficulté pour qu’elles puissent avoir un véhicule moins cher, un véhicule moins polluant », évoquant « la prime à la conversion qui fonctionne très très bien ».

Les 5.000 euros pour l’acquisition d’une voiture électrique en se débarrassant d’un modèle thermique jugé polluant ne seront donc pas forcément remis en cause dès le mois prochain, puisqu’ils sont susceptibles d’améliorer la situation dans les points noirs urbains de pollution tout en aidant les foyers modestes à s’équiper de modèles autorisés.