Usine Neta Thaïlande

Les constructeurs chinois sont partis à la conquête du monde, et de l'Europe. La taxation comme protection contre ces nouveaux venus s'avère complexe. Ils sont de plus en plus nombreux à implanter des usines hors de Chine, et la Thaïlande fait de plus en plus figure de tête de pont.

Après Greatwall (Haval, Ora, Wey, Poer, Tank) et SAIC (MG), plusieurs constructeurs chinois ont entamé des travaux pour s’installer en Thaïlande. En particulier pour y produire des véhicules électriques. À l’automne dernier, BYD a annoncé son usine, dont les travaux viennent justement de démarrer. En décembre, c’était au tour de Aiways d’officialiser une importante commande associée à une implantation industrielle.

Une seconde start-up vient confirmer l’attrait de la Thaïlande, qui s’efforce d’électrifier sa production. La start-up chinoise Hozon Auto qui vend ses véhicules sous la marque Neta, confirme à son tour une usine. Il fait même plus que confirmer puisque la pose de la première pierre de l’usine a été posée dans la foulée. Neta coiffe ainsi Aiways au poteau pour la première usine hors de Chine pour un jeune constructeur de modèles électriques.

Cette nouvelle usine, opérée en coentreprise avec BGAC, sera opérationnelle en janvier 2024, et pourra produire jusqu’à 20000 voitures électriques par an. Elle deviendra naturellement la base principale d’approvisionnement pour les véhicules en conduite à droite et pour l’ASEAN. Mais elle pourrait par la suite alimenter les ambitions du constructeur vers d’autres contrées.

À l’occasion de la cérémonie de signature, Zhang Yong, PDG et fondateur de Neta, a évoqué l’arrivée de la marque au Moyen-Orient et en Europe.

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