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Devenu un des leaders sur son marché national, BYD souhaite désormais s’étendre sérieusement à l’international. Il va donc ouvrir sa première grande usine d’assemblage de voitures, électriques, hors de Chine.

Profitant de l’explosion des ventes de voitures électriques, BYD, qui a cessé la vente de ses modèles thermiques non hybridés, est désormais une des premières marques chinoises. En août, avec ses 174 915 unités, elle a pris la seconde place du général derrière Volkswagen, et assemblé sa millionième voiture de l’année. Le patron Li Shufu cible dorénavant plus de 4 millions de voitures en 2023. Pas mal pour un constructeur qui vendait moins de 500 000 voitures en 2019, dont une bonne part de thermiques.

Ce qui est nouveau, c’est que cette croissance se fera en Chine, mais aussi à l’international. En témoigne la présence de la marque au Salon de Paris, qui symbolisera son entrée en Europe après un premier contact en Norvège. BYD nous apportera les Atto3, Han et Tang, et l’on peut attendre dans la foulée les Dolphin et Seal. Clairement, BYD ne vient pas pour faire de la figuration.

Pour soutenir cette croissance internationale, BYD vient de conclure un accord pour l’installation d’une usine en Thaïlande. Prévue pour assembler 150 000 voitures par an, elle commencera sa production en 2024. Le groupe chinois possède déjà des usines à l’étranger, pour des bus, des composants ou de la production en très petits volumes en CKD. Mais il s’agit ici de sa toute première usine d’assemblage automobile hors de Chine.

Le choix de la Thaïlande permet à BYD d’être à l’abri d’éventuelles taxations des voitures en provenance de Chine. Elle vient en prime concrétiser les efforts du pays pour électrifier la production nationale. Cette usine sera utilisée pour alimenter l’ASEAN, mais aussi l’Europe. Sur place, le constructeur chinois pourra disposer d’un tissu de fournisseurs assez développés, puisque l’on trouve des usines de Ford, Isuzu, Toyota, Honda, Nissan…

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