
Toujours plus haut en bourse, le constructeur américain de voitures électriques a passé un nouveau cap symbolique, porté par l’annonce d’Elon Musk voulant lancer la production de son poids-lourd.
Rien ne semble arrêter la notoriété de Tesla, et surtout sur les marchés financiers. L’action en bourse, qui avait dégringoler avec la pandémie de Covid-19, a repris de plus belle. Cette semaine, elle revenait à ses records, portée par les nouvelles batteries CATL qui pourraient équiper les Model 3 et Y.
Une action belle comme un camion
Ce mercredi 10 juin, une nouvelle hausse est causée par une fuite. Reuters a révélé une information dans un e-mail interne, où le dirigeant a exprimé son vœu de « lancer la production du Semi ». Il n’en fallait pas mois pour que Tesla dépasse les 1.000 dollars. Ce cap n’est que symbolique, et une nouvelle preuve de la bulle financière qui l’entoure. Avec près de 175 milliards de capitalisation (154 milliards d’euros), le constructeur vaut plus que Volkswagen (76 Md), General Motors (43 Md), Ford (28 Md), FCA (18 Md) et PSA (13 Md) réunis. Un comble, car sa production n’était que de 367.000 véhicules en 2019.
De plus, le camion électrique futuriste, présenté en 2018, est toujours en suspens. Relayé au second plan derrière le Cybertruck, le poids-lourd aurait « sa batterie et moteurs produits dans la Gigafactory Nevada ». Tesla ne devraient cependant pas produire les premiers exemplaires avant 2022, après le pickup débutant fin 2021.
Certains voient là une bulle spéculative mais moi je vois un pari pour l’avenir des investisseurs. La bourse n’est pas le reflet du passé ou du présent d’une entreprise mais de son potentiel à venir.
Tesla, Space X, Solar, etc font feu de tout bois sur des secteurs économiques. Elon a été moqué sur Space X et il est en train de gagner ses paris.
Les gigafactories vont faire engranger les bénéfices qui engrengeront de l’argent frais pour la R & D et faire entrer le groupe dans un cercle plus que vertueux.
Plutôt que de faire une fixation sur Tesla, on devrait regarder ce qui va se passer chez les constructeurs traditionnels qui sont restés l’arme au pied. Je ne leur prédit pas un bel avenir.
La marque doit sérieusement déranger quand même quand on voit le nombre d’articles dénonçant des pb qualités si graves et important qu’on se demande même comment elle roule cette voiture… Tesla bashing?
En tout cas, je ne retrouve rien de tout ça dans la mienne.
E. Musk est un artiste. Il vend du rêve et empoche le pactole.
https://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/tesla-autorise-elon-musk-a-empocher-une-premiere-remuneration-de-775-millions-de-dollars-1206832
En passant un jalon basé sur le CA et la capitalisation boursière il empoche des stock options qui lui feront un beau magot quand il pourra les revendre d’ici quelques années (si le cours de l’action se maintient).
Pendant ce temps, les actionnaires qui ont investi depuis des années attendent toujours de voir la couleur des dividendes et la dette, qui était d’environ 12 milliards $, continue de se creuser.
Maintenant c’est une annonce sur la base d’un email qui fait bondir l’action.
Si ça fonctionne, pourquoi arrêter?
Je me demande s’il n’y a pas surtout un peu de spéculations prévoyant des annonces positives pour le battery investor day.
« Avec près de 175 milliards de capitalisation (154 milliards d’euros), le constructeur vaut plus que Volkswagen (76 Md), General Motors (43 Md), Ford (28 Md), FCA (18 Md) et PSA (13 Md) réunis. Un comble, car sa production n’était que de 367.000 véhicules en 2019. »
C’est délirant ! Attention à l’éclatement de la bulle !!