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Alors que la production du Tesla Cybertruck se prépare, Elon Musk a rappelé les exigences en matière de contrôle qualité, en se comparant à Lego.
Présenté en 2019, le Tesla Cybertruck se fait attendre. Mais désormais, tout semble sur des rails dans les usines de la marque américaine, qui se prépare à donner le coup d’envoi officiel. Alors que que l’activité autour des sites Tesla ne laisse aucun doute à ce sujet, un récent mail d’Elon Musk confirme une mise ne production imminente.
Après une visite des lignes de production, le célèbre patron de la marque a donc adressé un mail à certain de ses collaborateurs, dans lequel il rappelle l’importance du contrôle qualité de l’utilitaire : « En raison de la nature du Cybertruck, qui est fait dans un métal brillant avec des bords principalement droits, toute variation dimensionnelle apparaît comme un pouce endolori (expression équivalente à « qui se voit comme le nez au milieu de la figure »). Toutes les pièces de ce véhicule, qu’elles soient internes ou provenant de fournisseurs, doivent être conçues et fabriquées avec une précision inférieure à 10 microns ».
Une finition au micron pour le Tesla Cybertruck
Elon Musk de continuer : « Cela signifie que toutes les dimensions des pièces doivent être à la troisième décimale en millimètre, et que les tolérances doivent être spécifiées en micron à un chiffre. Si les Lego et les canettes de soda, qui sont très peu coûteux, peuvent le faire, nous aussi. La précision implique le perfectionnisme ».
Voilà qui semble donc donner la direction autour de cet utilitaire électrique, qui ne s’autoriserait aucun écart de fabrication, à tout le moins en apparence. Cependant, rappelons les Lego et les canettes peuvent être parfaits en raison de leur petite taille, ce qui n’est pas forcément le cas du Cybertruck avec des panneaux de carrosserie gigantesques… qui seront sans doute appelés à être défoncés sur les chantiers et sentiers.
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En bon manager d’industrie Elon sait bien que pour arriver à 10 il faut demander …100 !
Ils sont fou ces Ricain!
En tout ca, plus je le vois, plus je le trouve sympa ce truck. S’il était à taille humaine, je me laisserai bien tenter.
A voir l’accueil qu’il va avoir aux US. Il y a bcp de demesure et choix forts dans la conception de ce véhicule. Il peut tout renverser ou au contraire flopper méchamment.
Quels que soient nos commentaires, j’ai le sentiment que c’est une idée hors normes, et que celui qui en a les moyens aura envie de cette voiture…
Ce mail n’est pas à destination des salariés mais de la presse et des fans de Tesla qui pourront se pâmer à l’idée (l’idée seulement) d’une telle précision. Il est content il a trouvé un nouveau moyen de faire parler de son modèle.
1 micron c’est 0,001 mm
Cela n’a aucune pertinence de descendre aussi bas pour des pièces de superstructure et encore plus de carrosserie. C’est même ridicule.
Pour ordre d’idée, on essaye de tenir un jeu de 3 mm constant autour des portes pour des voitures de gamme « populaire ». Tenir le 0,1 mm est suffisant pour çà.
Pour les tolérances d’assemblage, c’est une autre histoire. Pour faire de qualité c’est intéressant de descendre à 0,1 mm sur de grandes distances.
On voit qu’Elon Musk adore retour vers le futur. Après les portes papillon de la DeLorean DMC-12 sur le Model X, c’est la carrosserie en acier inoxydable de DeLorean DMC-12 sur le CyberTruck ! American Car Wash se frotte les mains, il va y avoir un forfait spécial CyberTruck car je ne pense pas que les rouleaux enlèvent les traces de doigts sur le l’inox
En tout cas il se fait plaisir, comme ses références à StarTrek chez SpaceX. D’ailleurs le X dans SpaceX doit avoir une signication bien particulière pour Elon Musk vu qu’il a renommé Twitter ainsi.
l’avantage de l’inox, c’est que ça se soude, quand c’est bien fait c’est quasi invisible.
Par contre il faut du personnel bien formé , et un très bon soudeur ce n’est pas le coût d’un mécano en concession, c’est un peu plus coûteux
Même la précision d’un nanomètre n’irait pas arranger cette voiture..
« Et je veux aussi qu’un Cybertruck miniature fasse plus mal au pied qu’un Lego quand on marche dessus ! »
Je ne vais pas paraphraser Audiard mais là il faut oser, c’est vrai aussi que les gens préfèrent croire a des concepts sommaires auxquels ils ont envie d’adhérer, qu’a la réalité technique parfois moins plaisante, pour ce modèle je crains le pire et dans l’état je ne vois pas comment cela pourrait être autrement.
Plus que toutes autres Tesla, il ne faut pas se faire accrocher avec le Cybertruck. Bonjour la facture de carrosserie avec ses grandes pièces en inox !
Et comment ça va réagir aux traces de doigt sur la portière ?
« Toutes les pièces de ce véhicule, qu’elles soient internes ou provenant de fournisseurs, doivent être conçues et fabriquées avec une précision inférieure à 10 microns ».
J’espère que c’est une image pour montrer le niveau de qualité attendu et pas une exigence technique, sinon ils ne sont pas prêts de sortir une voiture conforme! Une brique de Légo, c’est une pièce, une canette c’est 2 pièces. C’est possible de tenir des petites tolérances, même en grande série, sur quelques pièces. C’est impossible sur une voiture constituée de milliers de pièces, d’autant plus de grandes dimensions, ou à un cout totalement prohibitif.Et sur des pièces métalliques, la dilatation est telle que à +/- quelques degrés une pièce sera hors tolérance.
En théorie on cherche un compromis entre les tolérances (plus elles sont serrées, plus la pièce est chère) et l’exigence (technique, aspect, …). Comme le dit EM, le design de cette voiture et sa carrosserie brillante impose d’avoir des tolérances serrées sinon le moindre défaut de surface ou d’assemblage va se voir. Le faire sur un proto est facile (il suffit d’y passer le temps qu’il faut), le faire sur un véhicule de série est un challenge!
L’autre challenge va être la réparation de la carrosserie en après-vente. Le problème va être identique à celui de la De Lorean dont la carrosserie était en inox: le moindre choc ou rayure profonde est irréparable (c’est à dire à remettre dans son état d’origine). Soit l’élément endommagé peut se démonter facilement (une porte par ex), soit il faut changer l’élément (c’est à dire avoir des outils spéciaux et la formation pour être capable de le ressouder), soit il faut réparer avec des produits de carrosserie et peindre toute la voiture (c’est la raison pour laquelle certaines De Lorean sont peintes). Pour un véhicule censé être un utilitaire, donc être utilisé dans des conditions ‘rudes’, c’est un choix plutôt surprenant. Les couts de réparation, et d’assurance, risquent d’être salés. A suivre.
Son gros truc au micron ! Encore une belle « Elonnerie ».
Coef de dilatation thermique de l’inox > 10.10^-6/K. Sur une pièce de 1m de long avec 1 degré d’élévation de température, il est hors tolérance !
Faut arrêter la weed Elon et laisser les ingénieurs faire leur taff.
Chantier et sentier
repetez le rapidement
pas facile :)