Leapmotor C10
Déjà bien implantés de par le monde, les constructeurs chinois visent à présent l'Europe. Pour LeapMotor, les choses pourraient être particulièrement simple avec l'ouverture des usines de Stellantis, particulièrement en Italie.
Dans la course à la conquête de l’Europe, LeapMotor n’est pas le plus avancé des constructeurs chinois. MG est pour le moment en tête, mais l’ogre BYD avance ses pions et a déjà confirmé l’implantation de son usine en Hongrie. LeapMotor pourrait refaire son retard sur tout ce joli monde en démarrant sa production locale dès 2026. Tout simplement parce qu’il n’aura pas besoin de construire une usine.
Rappelons qu’en vertu de l’accord signé à l’automne dernier, Stellantis est responsable des ventes et de la production des véhicules LeapMotor hors de Chine. L’ambition est simple : un demi-million de LeapMotor vendues hors de Chine en 2030, contre une petite poignée en 2023. La responsable financière du groupe, Natalie Knight, n’hésitait pas en octobre dernier à qualifier la marque chinoise de 15ᵉ marque de Stellantis. Le groupe franco-italo-américain n’a pas caché son intention de vendre rapidement les modèles électriques de son partenaire dans son réseau européen, et en particulier le SUV C10.
À lire aussi Stellantis veut prolonger la durée de vie des véhicules et des pièces détachéesBien entendu, Stellantis ne s’encombrera pas d’une nouvelle usine en Europe et utilisera son outil industriel déjà conséquent pour sa nouvelle marque chinoise. Dans ce cadre, c’est l’Italie qui est en première ligne. Le gouvernement italien compte sur Stellantis pour produire 1 million de voitures par an avant la fin de la décennie, contre 750 000 l’année dernière.
Cet objectif pourrait donc être atteint… grâce à une marque chinoise, un comble pour ce gouvernement Meloni récemment attaqué par Carlos Tavares pour son manque de soutien à Fiat. C’est en outre l’usine de Mirafiori, site historique hautement symbolique de Fiat, qui serait mis à contribution. Stellantis compte visiblement y produire 150 000 LeapMotor dès 2026 ou 2027.
La stratégie qui décape : plutôt que de se bouger sévère pour répondre à la concurrence Chinoise, on fabrique pour eux…
Cheval de Troyes?
C’a n’aurait pas été plus logique de produire la Fiat 600 en Italie, et les Leap en Pologne (au lieu du contraire ) ?
Tavares peut bien se faire le chancre de la dénonciation des Chinois, prétendre que le marché Chinois n’avait aucun intérêt, puis quelques mois + tard, s’associer à Leap pour mieux importer en Europe ( des modèles pas terribles en plus).
Tant qu’à faire, il aurait pu choisir MG, et assembler la MG4 en Italie, même à 2000 € de plus, cela aurait été une affaire, sur un VRAI VE conçu en tant que tel, avec le choix de batteries correctes possible, au lieu des ” cochonneries” de Leapmotor …
Ooh noon… la surprise !
et le prix du meilleur acteur est remis à Carlos Tavares pour son rôle dans “Protégez moi de l’invasion chinoise”.
Applaudissements SVP !
Tiens ! On les entend plus les chantres du patriotisme économique et leur ”achetez français ”
Protégeons les marques nationales tu parles !
Après les delocalisations, ils tombent maintenant dans la collaboration…
Nos deux patrons, Zhu et Carlos, se sont fait la bise après le « champagne for business ». On fait un partenariat avec un grand Européen, pour faciliter l’entrée dans les marchés respectifs sur du gagnant-gagnant. Stellantis doit sûrement trouver son compte, pour mieux percer le marché chinois via ce deal, idem pour LeapMotor. A surveiller …
Et pourquoi ne pas y produire les VE Stellantis ? C’est sensé calmer les critiques italiennes ?
Et peut être plus tard en France, nos usines sont sous employées… à moins que nos syndics ne mettent le waï !!
Nous n’en sommes plus à un revirement de la part du CEO de Stellantis concernant l’électrique et les concurrents.
Tavares est le premier à faire des alliances -en Europe- avec un constructeur chinois …gageons que d’autres lui emboîteront le pas pour ne pas mourir et rester dans le “Made in EU”.
Donc, la percée chinoise des VE ne sera plus maîtrisée par les politiques mais par nos propres constructeurs…quand on dit changement de paradigme.
Je croyais que tout le monde avait peur de la concurrence chinoise et qu’ils nous envahissent avec leurs voitures. Et maintenant on va les aider en fabricant leurs voitures en Europe pour les vendre ici. Ça n’a aucun sens. Ah l’argent l’argent.
Au moins ca montre que le paradigme Europe vs Chine n’est pas réaliste. En realité tous ces gens là se connaissent et travaillent ensemble. Un peu comme en politique. Tout ça c’est artificiel, ils se font concurrence autant qu’ils collaborent. Meme les voitures françaises fabriquées en France sont fabriquées avec des pieces chinoises. Donc tout ça se melange et s’entremêle déja. Le combat contre le mechant et sale envahisseur chinois est donc faux.