
La start-up Rivian atteint une valorisation énorme sans avoir commercialisé le moindre véhicule. Alors que son pick-up électrique arrive bientôt, elle cherche désormais à entrer en bourse.
Depuis sa création il y a près de dix ans, Rivian a réussi à convaincre beaucoup d’investisseurs de la soutenir. Les diverses levées de fonds de la marque ont permis de récolter plus de 10 milliards de dollars. Parmi les soutiens de la start-up, on trouve des grands noms de l’automobile et de l’entrepreneuriat, comme Ford et Amazon. Un véritable tour de force lorsque l’on sait que le constructeur n’a pas encore livré une seule voiture.
Alors que les livraisons du SUV électrique R1S, et celles du pick-up électrique R1T, doivent débuter en fin d’année, la start-up accélère le rythme et prévoit désormais une introduction en Bourse.
« Rivian a annoncé avoir soumis un brouillon d’inscription à la Commission de Sécurité et d’Échange (SEC) concernant une offre publique de ses actions », précise un communiqué. « Il faut encore déterminer la taille et la fourchette de prix de cette offre publique. L’offre publique initiale devrait avoir lieu après la fin du processus d’examen de la SEC, sous réserve des conditions de marché et autres. »
La valeur de l’entreprise en bourse reste inconnue, puisque la demande est confidentielle. Cependant, Bloomberg assure que la valeur de Rivian devrait monter à 80 milliards de dollars, soit 68 milliards d’euros.
Le titre n’est pas exact. Ils ont déjà commercialisé 3 véhicules (le R1T, le R1S et le camion de livraison).
Par contre à ce jour, ils n’ont livré que quelques centaines de camions de livraison à Amazon. Les 2 autres véhicules vont commencer à être livrés fin septembre- début octobre.
On se doutait bien après avoir vu leur démonstration de force lors de l’atterrissage de Blue Origin, qu’ils n’allaient pas se contenter de parader avec quelques véhicules de préséries.
Dix ans c’est tout de même long mais leur arrivée sur le marché le plus porteur aux US au moment où la concurrence est confuse peut leur donner un avantage stratégique significatif, surtout en raison des décisions fédérales les plus récentes (marchés publics acquis)
Quelqu’un a-t-il déjà vérifié s’il existait réellement des bureaux d’études, des prototypes, une usine, des robots etc… Ou si tout ça n’est que du vaporware?