
En cette fin de février 2019, Renault se réjouit d’avoir franchi 2 seuils symboliques pour sa gamme de véhicules électriques lancée en 2011.
Si 4 modèles ont rapidement formé l’offre du Losange, la Fluence a disparu du catalogue depuis quelques années après l’échec du programme Better Place. Le quadricycle Twizy pourrait également être abandonné.
Reste 2 best-sellers. Tout d’abord la Zoé parmi les voitures particulières électriques, vendue l’année dernière à 39.448 exemplaires en Europe, dont 18.011 unités en France. Sur ces territoires, elle représente respectivement 18,2% et 54,9% de son marché.
Récemment rejoint par le Master Z.E., le Kangoo a emporté en 2018 une part de 40,9% du marché des véhicules utilitaires électriques avec 8.747 unités, dont 4.176 en France (51,5% du marché).
L’année 2018 a été également marquée pour Renault par 2 autres actualités majeures en rapport avec la mobilité électrique. Tout d’abord une progression des ventes de 36% en Europe pour la gamme Z.E., avec une accélération exceptionnelle au second semestre : + 62%.
En juin, le groupe a annoncé un investissement de plus d’un milliard d’euros en France. Cette enveloppe sera en particulier utilisée pour : introduire à l’usine de Douai (59) une nouvelle plateforme électrique Alliance, doubler les capacités d’assemblage de la Zoé sur le site de Flins (78), tripler celle de production de moteurs électriques à Cléon (76), développer la nouvelle génération de Kangoo électrique à Maubeuge (59).
et un trafic EV serait bien aussi.
Ce n’est pas le Master ZE et ses 75 ventes en 2018 qui a contribué à ce chiffre.
Vendu au prix scandaleux de 66 000 à 70 000 €.TTC avec sa petite batterie de 33 kWh,
le Master ZE est une grotesque entreprise de captation de l’argent public.
La cible de Renault : les collectivités locales qui veulent s’afficher propres à n’importe quel prix.
Surtout aucune usine de fabrication de batterie…
Pas si ambitieux que cela Renault! Pas de Twingo pas de Mégane électriques pas d’ambition réelles!