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La marque de voitures sportives Porsche a conçu un SUV disposant de quatre moteurs électriques afin de développer un système de contrôle de couple entièrement électronique.
Si ses concurrents ont choisi de faire leur entrée sur le marché de l’électrique en passant par la case SUV, Porsche a préféré une berline. La Taycan ne restera pas seule longtemps. Un prototype de SUV électrique a été développé, à quatre moteur, un par roue, notamment pour concevoir un nouveau contrôle de traction.
Un différentiel et un ESP combiné électroniquement
« Un véhicule électrique avec les quatre roues motrices et de multiples moteurs a un avantage fondamental sur les essence ou diesel » précise Porsche, « c’est presque comme si vous aviez une pédale d’accélération pour chaque essieu ou roue ».
Tout passe par un contrôle électronique du couple, via un logiciel développé à partir d’une feuille blanche. Il répartit donc le couple à l’avant, arrière ou 50/50 selon la situation. Mais pas seulement. Sur le SUV développé, « le logiciel prend le rôle de différentiel », corrigeant les pertes d’adhérence, en bloquant indépendamment les roues concernées. « Cela revient à conduire sur des rails, un SUV avec l’agilité d’une voiture de sport », lance Ulf Hintze de Porsche Engineering.
Le « module d’observation », nom barbare de la partie analytique de la conduite, a donné le plus de fil à retordre aux développeurs. Il se devait de recueillir des informations, sans capteur additionnel. Grâce à ses données, le système agit aussi comme un ESP. Il peut donc corriger des trajectoires, en freinant mais aussi en accélérant certaines roues si besoin.
Pour le moment, impossible de prédire si ces développements seront apportés sur le prochain Porsche Macan électrique. De l’aveu de Porsche, le système convient parfaitement à un SUV, « et pour d’autres types de voitures électriques ». Si la 911 n’est pas encore prête à cette transition, un tel système pourrait bénéficier à une autre sportive. Cela tombe bien, une rumeur se répand sur une Porsche 718 électrique… Affaire à suivre.
dernières nouvelle ,
les tests EPA de la taycan annoncés par Porsche a 280 miles , l’épa annonce 201 miles !
de 440 km a 321 km , donc en réel 290 km .
sacré différence par rapport à la TMS de 640 km non ?
En 2013, Mercedes présentait une SLS électrique avec 4 moteurs qui permettaient du torque vectoring sur chaque roue et le résultat était bluffant.
https://www.youtube.com/watch?v=IElqf-FCMs8
Donc Porsche a juste 6 ans de retard
Honda fait aussi du torque vectoring sur la NSX, du moins sur les roues avant (un moteur électrique sur chaque roue), les roues arrières étant propulsées par le moteur thermique
Bien travail Porsche, J’espère qu’il arrivera bientôt dans une voiture de performance.
Vectorisation active du couple sur 4 roues motrices, Mercedes SLS AMG Electric Drive, en… 2013
https://youtu.be/IElqf-FCMs8?t=3m29s
Sur les SAAB 9000 2.3 turbo il y avait déjà :
– un mode de conduite normal avec un antipatinage où la puissance transmise au différentiel était limitée par la première roue qui dérage, c-à-d la roue intérieur au virage.
– un mode sport avec un « TCS » (Traction Control System) qui freinait la roue intérieure du virage afin d’autoriser plus de couple sur la roue extérieure.
Mais ce n’est pas très écolo de freiner une roue pour mieux accélérer sur l’autre, la conso montait en flèche, je ne l’utilisais jamais.
Un différentiel autobloquant ce n’est pas mieux d’un point de vie énergétique.
Mais est-ce beaucoup plus écolo de mettre 4 moteurs dans une bagnole ???
il y a quelques années un magazine avait présenté un véhicule militaire basé sur ce principe : 1 moteur par roue, des batteries, et un moteur diesel pour charger les batteries.
Donc pas vraiment un choix technologique nouveau.
Il me semble que c’est ce que fait déjà Tesla, aumoins partiellement.
la première manufacture d’automobiles du monde…4 modèles produits dont 2 commandés par 2 souverains…étaient propulsés par des moteurs à ressorts spiraux en 1649..Hautsch à Nueremberg.. L’autonomie n’était pas terrible..2.200 mètres.. c’étaient des véhicules d’apparat…une technique hyperécologique qui pourrait revenir…les fitness pouvant recharger les moteurs à ressorts…!..et la dernière manufacture..200 véhicules.. c’était Lybe aux USA en 1893…!
Ferdinand Porsche.. le créateur de la marque ..avait conçu et réalisé une voiture avec ce principe en 1899 – 1900…sa première voiture…!
Certes, pour le moment, c’est du très haut de gamme high-tech, mais c’est certainement une voie technique qu’emprunteront également d’autres applications futures, moins performantes et bien plus abordables. La finalité, déjà maintes fois testée, sera-t-elle celle de moteurs implantés directement dans chacune des roues ? Mais là c’est une toute autre histoire, de par les masses non-suspendues, mais surtout, à mon sens, de par l’environnement général très sévère déjà constamment subi au niveau des roues basiques (un pneu + une jante) devant alors intégrer des technologies électromécaniques et électroniques très sensibles ne serait-ce qu’à la présence des chocs multiples et des projections, ou d’immersions +/- profondes, dans des eaux +/- boueuses et donc loin d’être pures…
Pour cette innovation intéressante, l’article ne dit pas si le moteur est intégré à la roue ou pas (vibrations chaussée défavorables, poussières, boue…) ?
Il est évident que pour le haut de gamme, ce sera l’avenir proche, car cela dispense d’un différentiel autobloquant coûteux pour chaque essieu, tout en permettant un contrôle de trajectoire encore plus fin entre chaque coté, mais également entre la répartition du couple entre l’avant et l’arrière, grâce à un contrôle fin de l’électronique.
On peut même penser que produit en très grande série, ces moteurs « mono roue » de moins en moins encombrant avec des puissances divisées en 4 descendront en gamme, le surcoût s’amenuisan,t et la répartition du couple étant optimale sur les VE équipés de la sorte .