Nio

Ayant désormais posé ses valises en Europe avec ses stations de batteries interchangeables, Nio veut attirer d’autres constructeurs.

À l’aube de son arrivée en Europe, Nio a déjà fait part de ses ambitions en ce qui concerne l’ouverture de ses stations d’échange de batteries à d’autres constructeurs. Alors que les premières stations commencent à pousser en Norvège, la marque chinoise souhaite déjà transformer l’essai.

Réussissant là où Tesla a abandonné le projet, Nio partage le principe d’échange de batteries avec Gogoro. Et comme ce dernier – qui a toutefois pu convaincre quelques fabricants de deux-roues d’adopter ce système –, Nio mène une campagne de séduction auprès d’autres constructeurs automobiles.

Power Swap Station 2.0 Nio

Un développement rapide du réseau Nio comme promesse

Une opération qui porterait ses fruits comme le précise Hui Zhang, le président européen de la marque, au micro du Financial Times : « Nio est en pourparlers avec plusieurs autres constructeurs automobiles au sujet de la licence de la technologie d’échange de batteries qui est au cœur de la stratégie du groupe ».

Dans ses plaquettes de présentation, la marque met en avant son objectif de 1 000 stations ouvertes en dehors de la Chine d’ici 2025. D’ici la fin de l’année, elle envisage d’en installer 20 en Norvège. Mais pour en profiter, les constructeurs devraient faire appel à des bases techniques Nio pour leurs futures voitures.