Tesla a ses Superchargers, Nio a ses stations d’échange de batteries. La première est entrée en service il y a exactement 4 ans et le succès ne se dément pas.

Nio a misé une bonne partie de son modèle économique sur son système d’échange de batterie et la location de ces dernières. Après l’échec de Better Place, le pari en a laissé plus d’un dubitatif. Aujourd’hui, Nio peut célébrer avec satisfaction le quatrième anniversaire de sa première station d’échange de batterie.

Croissance soutenue

À ce jour, ce sont presque 1 000 stations (997 exactement) qui sont opérationnelles, dont 1 en Norvège. En un an, plus de 600 stations ont été installées, dont près de 250 depuis le début de l’année 2022. Un réseau qui accompagne la croissance des ventes de la marque. Son réseau couvre 5 liaisons autoroutières verticales et 3 horizontales dans le pays avec 262 stations. La dernière autoroute couverte est le G15 de Shenyang à Haikou où Nio a installé 36 stations sur les 3 710 km du parcours… Au total, 252 stations sont implantées le long des autoroutes.

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Plus de stations, plus de véhicules, et logiquement plus d’échanges réalisés. Comme le montre le graphique, sans doute impacté par les périodes de confinements qui ont limité les déplacements en 2020 et début 2021, la croissance a été spectaculaire sur les 12 derniers mois. En juin 2021, le compteur était à environ 3 millions d’échanges. Un an plus tard, on frôle les 10 millions avec 9,7 millions d’échanges de batteries.

N’oublions pas non plus que Nio possède en parallèle son équivalent au Supercharger. Le réseau compte 875 stations et 4 793 bornes de charge rapide, plus 4 391 points de charge « à destination ». Pour soutenir son déploiement en Europe, il compte déployer à la fois des stations d’échange et des stations de charge rapide. Gageons que le réseau se déploiera lui aussi le long des principaux axes autoroutiers.