
Pour remplacer la consommation des énergies fossiles, certains constructeurs ont envisagé l’utilisation de carburants synthétiques. Mais Mercedes ne semble pas convaincu par cette idée et privilégie l’électricité.
L’utilisation des énergies fossiles dans nos voitures est une problématique en termes d’écologie et d’épuisement des ressources. Naissent alors des solutions alternatives, comme les motorisations électriques, pour ne citer qu’elles. Les carburants synthétiques peuvent également constituer une option envisageable, sauf pour Mercedes.
Il y a quelques semaines, McLaren a annoncé son intérêt pour ce type de carburant pour l’avenir de ses sportives, plutôt qu’une motorisation entièrement électrique. Avec des réserves toutefois sur la viabilité de ce choix, dont la technologie est encore à l’étude à Woking, mais aussi chez Volkswagen ou Mazda. Car si l’essence synthétique afficherait des émissions deux fois moins importantes en sortie d’échappement d’après quelques rares essais sur bancs, la fabrication par liquéfaction du charbon ou de roches diverses se révélerait plus coûteuse.
Mercedes privilégie la mobilité électrique
Du côté de Stuttgart, le synfuel (contraction pour Synthetic Fuel) ne verra pas le jour avant une dizaine d’années sous un capot orné de l’Etoile. C’est ce qu’indique Markus Schäfer, le responsable du département recherche et développement chez Mercedes : « Nous avons décidé que notre voie sera d’abord électrique. Lorsque nous développons de nouvelles plateformes, nous pensons à l’électricité. Si vous avez une énergie abondante, la meilleure utilisation est de la mettre directement dans une batterie ».
Schäfer de continuer : « S’il y avait plus d’énergies propres disponibles, alors les premiers clients seraient probablement dans l’industrie aéronautique. Loin, bien plus tard, et je ne vois pas cela dans les 10 prochaines années, viendra l’industrie automobile ».
La marque devrait donc conserver sa feuille de route entamée avec le Mercedes EQC avant de songer à utiliser une technologie alternative pour les motorisations thermiques.
Carburant de synthèse par liquéfaction du charbon! Une blague? Certes les Allemands sont experts en la matière, puisque cette essence de charbon a alimenté pendant des années les véhicules de la Wehrmacht et les avions de la Luftwaffe pendant WW2 alors que les alliés avaient coupé les routes d’importation du pétrole. On remet ça?
Mercedes se rend à l’évidence. Finalement ce qui change c’est la communication de Mercedes qui en faite annonce qu’ils ne dénigreront plus l’électrique où n’annonceront plus de fausses pistes comme la pile à combustible. Mais surtout pour ne pas se voir reprocher d’avoir menti. WW avait déjà engagé ce changement de communication, contrairement à Tavares qui souffle encore le chaud et le froid.
Pour éviter la sortie de route les constructeurs n’ont plus le choix maintenant et ils sont tout simplement obligé de le reconnaître, la seul voie de sortie le 100% électrique alors que l’on sait déjà depuis 8 ans que c’est inéluctable. Ils auront retarder l’échéance aux maximum en empoisonnant l’air quelques années des trop.
Tant mieux, ils se rendent à l’évidence et perdront moins de temps et d’argent à s’accrocher à de vieux paradigmes du passé.
La plupart des constructeurs préfèrent la pilule bleue à la pilule rouge ; ils ont bien du mal à lâcher prise.