Ce programme fait partie de la stratégie du constructeur pour satisfaire aux prochaines exigences CO2 de l’Europe.

Pour rappel, JATO Dynamics classe Mazda au 15e rang des constructeurs pour la moyenne d’émission de CO2 de leur gamme en 2018, avec 135,2 grammes de CO2 au kilomètre, en régression de 4 g par rapport à 2017.

En 2021, ces chiffres doivent se limiter à 95 grammes. Ce retard, Akira Marumoto, PDG de Mazda, l’explique à Automotive News Europe par le succès du SUV intermédiaire CX-5 et par la chute des ventes des plus petits modèles, les Mazda2 et Mazda3.

Pour sortir de l’ornière, l’entreprise travaille à l’électrification de sa gamme de véhicules avec l’aide de Toyota. Après le lancement de son premier modèle 100% électrique sur une base commune aux 2 constructeurs, en 2020, Mazda présentera des hybrides rechargeables (2021 ou 2022).

Pour autant, Akira Marumoto estime que la technologie diesel, en hybridation avec un moteur électrique, devrait continuer à séduire les automobilistes intéressés par les SUV et les grandes berlines. C’est pourquoi Mazda s’active encore à développer une nouvelle génération de blocs à gaver au gazole