
Selon un article publié par les Echos, les particuliers représentent 30 % des ventes de voitures électriques dans l’hexagone.
Dans un article publié le 17 novembre sur son site internet, le journal Les Echos a donné les premières indications des ventes de voitures électriques réalisées pour les particuliers. Selon le quotidien, le grand public a représenté 29.5 % des quelques 8000 immatriculations enregistrées dans l’hexagone depuis le début de l’année (janvier à octobre 2014).
Sans surprise, c’est la Renault Zoé qui rencontre le plus de succès. Sur les 4000 exemplaires de la citadine immatriculés depuis le début de l’année, 36 % ont été vendus à des particuliers, soit un peu moins de 1500 unités. Un chiffre qui n’est finalement pas si éloigné de la Clio qui compte 43 % d’acquéreurs particuliers.
Malheureusement, nous n’avons pas les chiffres de tous les modèles pour faire un bilan plus exhaustif. Chez Nissan, on sait néanmoins que les particuliers ont représenté 26 % des ventes de Leaf depuis le début de l’année.
Le reste des immatriculations est partagé entre les immatriculations de flottes pour les entreprises (2000 véhicules) et celles des véhicules de démonstrations pour les concessions (2300 véhicules). L’autopartage représente aussi une part de marché importante, Bolloré ayant immatriculé un peu plus de 1.000 Bluecar depuis le début de l’année pour ses différents dispositifs d’autopartage.
Le pur VE n’est pas universelle, le l’hybride Plug in l’est un peu plus aujourd’hui. Alors pour revenir au sujet initiale oui c’est évident que ce sont les flottes autos qui représente la majorité des ventes de VE parceque les achats de flottes sont plus rationnelle, mais aussi que dans une flotte il est plus facile de segmenter les véhicules qu’un foyer ayant une deux où trois véhicules. Dans notre flotte nous sommes pratiquement déjà a 5% et il semble que nous seront contraint d’atteindre 10 a 15% dans trois ans pour pouvoir répondre aux contraintes urbaines qui se développent de plus en plus.
Nous avons fait le même constat que Bug Dannis certains véhicules se réveillent moins cher en exploitation en pur l’électrique. Alors que croyez vous que nous fassions? On passe a l’électrique. Alors quand le particulier fera le même constat il le fera aussi, mais encore faut il qu’il sache faire ses calculs.
» … fait plus de 80 km/j ne peut pas apporter la même réponse ».
Heu, j’avoue ne pas comprendre vraiment ce que tu veux dire (Sur le net je tutoie tout le monde, sans impolitesse aucune). Un « zoétien » en Ile de France, de ma connaissance, fait 250km chaque jour de la semaine.
De même je ne comprends vraiment la 2ème phrase « … utilise à défaut pour de grands trajets… ». Sur notre forum de discussion, je suis été étonné que de nombreux « zoétiens » ne possèdent qu’un seul véhicule, une zoé, dont l’autonomie n’est pas faite pour les longs trajets. Ils s’en accommodent sans problème, louent un véhicule thermique, prennent le train ou l’avion pour ces fameux longs trajets (ce qui arrive quand même 6 fois par an, en moyenne).
Les entreprises n’étant pas philanthropiques, elles achètent des VE pour faire des économies par rapport aux diesels. Un fois que le grand public aura compris cela, les pourcentages s’inverseront.
A votre avis, elles vont devenir quoi les 3.300 voitures « de démonstration » ?
Une piste : regardez qui vend des VE sur LBC ou LaCentrale.
Amha, il faut lire les chiffres comme suit :
– 58 % entre les mains de particuliers (tout de suite, ou au bout des 3 mois réglementaires) ;
– 12% de Boloré ;
– etc….
Retour d’expérience : ces 2 dernières années, j’ai acheté
– 1 VD de 4 mois/3.000 km ;
– 1 VD de 0 mois/0 km (carte grise au nom du garage pendant 3 mois avant transfert) ;
On m’a proposé un PHEV neuf/0 km à 7.000 euros sous le tarif (officiellement prévu comme VD).
Ces ventes massives au réseau sont juste une pratique commerciale pour écouler des véhicules bien en dessous du tarif officiel.
Quand les véhicules sont en LOA ou LDD, donc loués par des sociétés à particuliers, c’est comptabilisé comment ?
30% seulement et quand même dirais-je !
Parce que les collectivités (régions, départements et communes) et leurs groupements (communautés de communes, d’agglomérations, urbaines) et loueurs sont obligés et invités fiscalement et financièrement, et pour donner l’exemple d’avoir une part minimale de leur flotte en VE.
Quand même par ce que c’est déjà çà, pour prouver que çà marche…Si le réseau de bornes rapides se développe et se fiabilise ce sera encore mieux !
L’article L224-6 du code de l’environnement indique :
« véhicules propres définis comme les véhicules électriques ainsi que les véhicules de toutes motorisations et de toutes sources d’énergie produisant de faibles niveaux d’émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques, fixés par référence à des seuils déterminés par décret. »
Les loueurs vont donc être obligés de proposer des véhicules électriques et des véhicules hybrides. Je ne vais pas m’en plaindre, je pourrai ainsi prendre le véhicule le plus efficient pour chacun de mes déplacements en VP.
Et après il y a qui veulent me faire croire que 99 % des recharges se font la nuit.
Pour les voitures de location, en louant régulièrement il est relativement rare que quand j’ai réservé une essence, je me retrouve avec un diesel. Par contre, il m’est arrivé d’avoir réservé une Yaris HSD et de me retrouver avec une Auris HSD.
Je tiens à ajouter que le projet de loi sur la transition énergétique (voté en 1ère lecture à l’A. N.) prévoit la modification du code de l’environnement comme suit :
Art. L. 224-7-1 (nouveau). – Avant 2020, les loueurs de véhicules automobiles acquièrent, lors du renouvellement de leur parc, dans la proportion minimale de 10 %, des véhicules propres définis au 1° de l’article L. 224-6.
Art. L. 224-7-2 (nouveau). – Avant 2020, les exploitants de taxis définis au chapitre Ier du titre II du livre Ier de la troisième partie du code des transports et les exploitants de voitures de transport avec chauffeur définis au chapitre II du même titre II acquièrent, lors du renouvellement de leur parc et lorsque ce parc comprend plus de dix véhicules, dans la proportion minimale de 10 %, des véhicules propres définis au 1° de l’article L. 224-6 du présent code.
Le chiffre est faible, mais assez logique.
Ce qui est plus alarmant c’est le faible chiffre d’achat de voitures neuves pour les particuliers, parce que cela a des effets pervers. Si lors du premier achat c’est une entreprise ou collectivité qui achète, les choix ne sont pas les mêmes. De nombreux particuliers n’achètent qu’en occasion… ce qui est sur le marché !
Une entreprise, un gestionnaire de flotte, un loueur va très majoritairement acheter diesel, parce qu’il y est incité fiscalement.
Il y a quelques années je louais souvent des voitures pour des déplacements professionnels et, même en faisant la réservation en ce sens, pas moyen d’avoir une voiture segment B en essence. À l’arrivée à l’agence c’était systématiquement une diesel (yahou, trop content !).
Espérons que ces gestionnaires de flotte sauront gérer et valoriser ce parc roulant de VE. S’ils les dévalorisent, les laissent stagner et les vendent à vil prix l’image des VE va en prendre un coup.