C’est dans le cadre du Tokyo Motor Show, le salon automobile annuel qui ouvrira ses portes au Japon du 23 octobre au 4 novembre prochains, que le constructeur communiquera plus concrètement sur son virage tardif vers la mobilité électrique à batterie.

Pour l’instant, Mazda ne donne absolument aucun détail sur l’engin prochainement révélé en première mondiale. Citadine, berline compacte, SUV, deux-roues ou autre : même cette simple information ne figure pas sur le communiqué de presse de quelques lignes seulement diffusé hier, mercredi 25 septembre 2019.

« Développé dans la droite ligne de la philosophie axée sur l’humain de Mazda et exploitant tous les avantages de la technologie électrique, il revendique des performances que les conducteurs ne manqueront pas d’apprécier pleinement et sereinement », se contente de transmettre le document.

Le véhicule que Mazda s’apprête à présenter comme étant son premier modèle électrique devrait s’appuyer sur le concept e-TPV qui prend pour base le tout récent SUV CX-30, déjà commercialisé avec des motorisations essence et diesel, à motricité intégrale ou simplement mû par les roues avant.

Le prototype e-TPV serait de type électrique à prolongateur d’autonomie, à classer en hybride série. Une batterie de 35,5 kWh de capacité doterait l’engin d’une autonomie réelle d’à peine plus de 200 km. A défaut de passer par la case « Recharge » suffisamment tôt, un bloc rotatif 600 cc produirait du courant pour alimenter le moteur électrique d’une puissance de 105 kW pour un couple maximal de 265 Nm.

Présenter aujourd’hui cette architecture abandonnée sur la BMW i3, et auparavant implantée sur le Renault Kangoo Elect’Road, est particulièrement étonnant. Mazda souhaiterait-il rivaliser d’originalité avec Nissan qui rencontre le succès au Japon avec sa technologie e-Power de véhicules électriques qu’on ne peur recharger sur une prise ou une borne ?