D’après une nouvelle étude américaine, l’utilisation du lave-glace serait aussi une importante source d’émission polluante !

La voiture électrique est présentée comme une voiture propre. Cependant, pendant que la notion est remise en question par quelques observateurs qui veulent fortement jouer sur les mots, d’autres ont commencé à calculer les émissions polluantes des différents éléments d’une voiture (alors même que personne n’a jamais été si loin avec les thermiques) : fabrication du véhicule, empreinte de la production d’électricité, poussières de frein, rejets microplastiques des pneus, … Et même le niveau d’émission du lave-glace !

C’est ce qu’a conclut une récente étude de l’ACS, l’une des plus importantes organisations de scientifiques au monde. D’après les résultats, l’utilisation du lave-glace projette dans l’atmosphère une grande quantité de composés organiques volatils (COV). Avec d’autres produits d’entretien, cela représenterait autant d’émissions de COV que les gaz d’échappement d’un véhicule thermique.

Vers des liquides de lave-glace moins nocifs ?

Au cours de ces recherches quasi-inédites, les scientifiques ont découvert que les rejets de l’éthanol et du méthanol (des alcools présents dans les produits) contenaient près du double des COV que les émissions à l’échappement. Ce qui signifie, toujours selon leur conclusion, que cela représente une part encore plus importante à bord d’un véhicule électrique.

Si cette étude apparaît comme une nécessité (les émissions du lave-glace n’ont jamais été chiffrées), les précisions autour de la voiture électrique sont tout bonnement superflues. En tout état de cause, cela pourrait pousser les fabricants à développer des produits d’entretien plus respectueux de l’environnement à l’avenir.

En attendant, évitez d’utiliser de l’eau : la solution sera inefficace contre les insectes et saletés en été, et pourrait détériorer le système en hiver si vous oubliez d’ajouter un antigel ou de mettre un lave-glace spécial.

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