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Le prometteur système de conduite autonome de Tesla est actuellement testé par une poignée de clients, qui n’hésitent pas à pousser l’exercice jusque dans la rue la plus tortueuse du monde.
Conformément aux premières annonces, Tesla a dévoilé son système de conduite parfaitement autonome pour ses voitures électriques. Comme de coutume, le dispositif a été mis à disposition d’une poignée de bêta-testeurs triés sur le volet. Alors que certains ont effectué une prise en main prudente, d’autres ont décidé de prendre très au sérieux leur mission.
Les longs bandeaux droits de bitume qui dessinent les États-Unis étant à la portée du Full Self-Driving, l’utilisateur Tesla Raj a décidé d’apporter sa Tesla Model 3 sur les huit virages de Lombard Street, à San Francisco. Un exercice particulièrement difficile.
Encore du chemin à faire pour négocier les virages serrés
Malgré les promesses du système de conduite, la berline électrique n’a pas pu effectuer la descente de la célèbre rue en parfaite autonomie. Parfois convaincant selon le virage négocié et l’environnement, le système FSD est toutefois régulièrement mis en défaut, obligeant le conducteur à reprendre vigoureusement le volant pour ne pas toucher les murs.
Ce n’est pas la première fois que le FSD a éprouvé des difficultés dans les virages serrés : lors d’un essai vidéo effectué par le youtubeur Brandon M (la vidéo ci-dessous à 1’25), la voiture électrique a manqué de percuter une voiture garée en sous-estimant l’angle de braquage à appliquer. Mais inutile de s’alarmer : le dispositif de conduite autonome est encore à ses balbutiements et il gagnera en compétence au fil des semaines en collectant de précieuses données afin de parfaire sa mise au point.
c’est pas si mal pour un début ! qui peut en faire autant ?
pour les délais nous verrons…
dans tous les cas, il ne faut pas que cela stress plus que de conduire soit mème :)
Quand j’étais chef de projet je disais à mes équipes:
« Le plus grand risque c’est que vous réussissiez! »
Quand on ne veut pas on ne peut pas. Heureusement qu’il y a des gens plus optimistes sans quoi on n’aurait jamais envoyé des hommes sur la Lune.
Oui ce que fait Tesla est culotté. Mais en 2012 tout le monde s’est foutu d’eux et pourtant ils ont grandement participé au changement en montrant que c’était faisable. Alors la conduite autonome ou très assistée, ca va être compliqué mais c’est en testant en condition réelle que ca va évoluer. On évolue dans une société ou on ne tolère plus aucun risque et ou le principe de précaution bloque toutes les initiatives.
Déjà AP plutôt que de focaliser sur les quelques échecs, parler plutôt du 95% du temps ou ca fonctionne de manière assez impressionnante. Chaque raté est remonté aux équipes de développement qui corrigent en temps réel.
Les 5% restants actuellement peuvent être critique mais au conducteur de rester vigilant tant que c’est pas du 100%.
Ensuite les legislations feront que ca ne sera jamais déployé en Europe dans l’état de la législation Europeenne
Vu comme c’est parti ça ne fonctionnera jamais de manière totalement fiable et sécurisée sur cette génération de Tesla. Ce ne sont pas des données qu’il manquent mais des capteurs plus performants comme des lidars et des calculateurs plus rapides. Le logiciel ne compense pas toujours les lacunes du matériel.
De plus la démarche de faire tester pour la mise au point du système par une poignée de particuliers dont ce n’est pas le métier (sélectionnés surtout pour leur affinité à la marque et leurs moyens de promotion vidéo) est vraiment inconsciente de la part de Tesla. En plus d’être long et inefficace (démarche empirique désordonnée laissé à l’initiative des conducteurs sur leur temps libre) cela pourrait s’avérer dangereux pour eux-mêmes et les futurs clients
Article bien optimiste , vous dites dans les semaines à venir ça va s’améliorer . Vous devriez plutôt parler en mois ou années .