R5 électrique : après les bons débuts, Renault pense déjà à la suite

Un an à peine après sa sortie, la R5 électrique a déjà un impact considérable sur l’image de marque de Renault. Les ventes de la Renault 5 nouvelle génération sont même déjà comparables à celles de la Clio à moteur essence. La marque au losange ne peut plus faire sans son petit modèle phare.

La R5 électrique a bouleversé l’équilibre au sein de la gamme du constructeur français. Longtemps considérée comme l’icône moderne de Renault, la Clio voit désormais son titre disputé par cette petite citadine branchée. La nouvelle génération de la R5 s’impose déjà comme un modèle clé sur plusieurs marchés européens.

Succès immédiat pour la R5 électrique

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En France, la R5 électrique devrait s’approcher des 5 000 immatriculations en septembre 2025, un niveau comparable à celui de la Clio essence. Une performance qui dépasse les attentes de la marque et qui traduit l’engouement des consommateurs pour un véhicule moderne, électrique et (plutôt) accessible.

Mais ce succès ne se limite pas à l’Hexagone. Au Royaume-Uni, le modèle affiche un taux de conquête de 84 %, ce qui signifie que la quasi-totalité de ses acheteurs n’étaient pas auparavant clients de Renault. Un signe qui montre sa capacité à élargir la clientèle du constructeur et à renforcer l’image de marque en dehors de la France.

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La R5 électrique connaît également un essor en Allemagne et en Belgique, deux marchés réputés difficiles pour les marques françaises. Même la Turquie, traditionnellement dominée par d’autres constructeurs, réclame davantage de volumes. Une situation qui rappelle la carrière mondiale de la Clio dans les années 1990 et 2000.

Une nouvelle génération

Arnaud Belloni, directeur marketing de Renault, insiste sur la nécessité de préparer dès maintenant une nouvelle génération. Selon lui, ne pas renouveler la R5 dans cinq ans serait une « erreur monumentale ». La citadine électrique ne doit pas être un simple coup marketing, mais bien un pilier de la stratégie à long terme du constructeur.

Une R5 de quatrième génération (l’actuelle pouvant être vue comme la 3e) serait donc déjà à l’ordre du jour. Si M. Belloni estime que cela relève pour l’instant « de la science-fiction », il évoque tout de même une probable « évolution douce » car « il s’agit d’une icône ». La silhouette de cette future R5 devra avoir des « éléments reconnaissables très forts » et « être fidèle à l’héritage ».