Hyundai Nexo hydrogène au salon de l'automobile de Genève

Considérée comme stratégique, cette nouvelle alliance pourrait permettre aux deux constructeurs de diminuer les coûts de la technologie. 

Si Audi n’avait jusqu’ici pas véritablement de plan en matière de voitures à hydrogène, la marque coréenne a déjà pris une certaine avance. Ses premiers prototypes remontent à 2001 et Hyundai s’apprête à commercialiser le Nexo, un nouveau modèle au style et à la plateforme uniques.

Pour Hyundai, ce partage de connaissance est essentiel pour développer la technologie hydrogène, l’absence d’offre des constructeurs européens constituant un sérieux frein pour le développement de la filière sur le vieux continent. Il s’agit aussi de réduire les coûts de la technologie en mutualisant les composants.

« Nous voulons offrir plus d’opportunités à nos fournisseurs de composants et nous voulons qu’il y ait une concurrence entre ces fournisseurs (…) cette concurrence fera baisser les coûts » a expliqué à Reuters Sae Hoon Kim, en charge de la R&D chez Hyundai.

Pour Audi, ce partenariat revête aussi une certaine importance puisqu’il s’agit de répondre aux ambitions du gouvernement allemand qui, dans le cadre de son plan hydrogène, prévoit l’implantation de 400 stations de ravitaillement d’ici à 2023.