
Selon Les Echos, Bercy s’apprête à remettre un rapport à Emmanuel Macron et Ségolène Royal sur la filière française de l’hydrogène. Objectif : réaliser un premier état des lieux de la technologie et envisager le déploiement de quelques 100 stations d’ici 2018.
Alors que d’autres pays comme le Japon et les Etats-Unis sont très avancés dans le développement de l’hydrogène, la France s’interroge sur son positionnement vis-à-vis de la filière. Selon le quotidien économique Les Echos, le conseil général de l’économie (CGE) et le conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) devraient remettre un premier rapport à Emmanuel Macron et Ségolène Royal analysant la technologie.
« L’idée, c’est de savoir comment la France doit se positionner sur cette énergie et comment développer une offre industrielle nationale » précise une source mentionnée par Les Echos.
Alors que la France mise énormément sur la voiture électrique à batterie, le rapport pourrait permettre de donner un nouvel élan à la filière et d’engager une véritable politique de soutien pour répondre aux enjeux, notamment en termes de stations de ravitaillement.

100 stations à hydrogène en France d’ici 2018 ? Voilà une nouvelle qui pourrait intéresser Toyota et sa Mirai…
Une filière française qui s’organise
Malgré son retard, la filière française de l’hydrogène est en train de s’organiser. Certains départements, comme la Manche, ont déjà initié l’installation de stations hydrogènes – on en compte aujourd’hui 5 dans l’hexagone – tandis que des acteurs comme Symbio FCell, associé à Renault avec le Kangoo ZE H2, proposent déjà une première offre pour les professionnels.
L’hydrogène fait également partie des projets de la « Nouvelle France Industrielle ». Piloté par le CEA, son objectif est de parvenir à organiser la filière et de parvenir à déployer quelques 100 stations de recharge dans l’hexagone d’ici à 2018.
Le rapport resterait néanmoins plus prudent quant au déploiement de stations encore très chères (1 million d’euros par station) sur un marché balbutiant. « Le risque, c’est de constituer une simple vitrine pour les voitures de Toyota ou Daimler, sans aider à développer l’offre française » souligne un des rédacteurs du rapport interrogé par les Echos.
Nous ne manquerons pas de revenir sur les détails du rapport lors de sa publication officielle prévue fin septembre.
Source : Les Echos
Pour moi, l’hydrogène n’est pas d’avenir.
Bientôt, les électriques auront la même autonomie, pour un prix de « carburant » au kilomètre au moins 4 fois moindre…
Une station hydrogène, c’est 1 million d’euro, hors de prix…
Oui, l’hydrogène ne sera pas pour les VP à PAC avant au moins 2025. Au début, cela sera directement brulé dans les gros moteurs thermiques … allemands, de passage en France !
Quant au pari de la Gigafactory, Elon n’a pas tord. Il faut préparer l’avenir au moins 10 ans avant le marché. Et même si je pense qu’il ne fasse pas plus de miracle que ses concurrents sur les technos du lithium, tous ceux qui auront leur propre fabrication (valeur ajoutée) sur les batteries auront un avantage certain.
Maintenant, est-ce que Tesla va perdurer sur le marché du VE, autre que le très haut de gamme, là est rien n’est moins sûr. Les constructeurs traditionnels ne se laisseront sûrement pas faire, ils attendent le bon moment pour vraiment « investir » sur cette motorisation, car le marché du 100% VE n’est pas encore vraiment mature. Pour l’instant, ils ciblent plutôt l’hybridation, avec donc un besoin de petites batteries. Après, quand le marché s’éveillera pour de bon, là, ils offriront des véhicules performants, et eux, ils auront l’avantage du volume de vente associé à l’image du constructeur. La bataille commerciale promet d’être intéressante !
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@Jumper
« mais ce sont des clopinettes infimes »
ca reste bien mieux que la production de voitures a hydrogène qui ne s’élève qu’a quelques untiés par mois. Et elle restera a un faible niveau car il n’est actuellement pas possible de produire certains éléments indispensables aux piles a combustibles en quantité industrielle.
« donc avant 2025 / 2030 rien de sérieux à attendre de la filière VE / Li on »
et rien de sérieux a attendre de la filière H2 avant une 50aine d’années.
« Et si on prenant le H2 en considération car il n’a pas besoin d’une batterie li-on »
Hélas tu fais fausse route, les véhicules a pile a combustible ont absolument besoin d’une batterie additionelle car ils ne peuvent fournir une puissance instantanée suffisante.
Comment tout résumer en une image …
http://insideevs.com/wp-content/uploads/2015/12/169.jpg
No comment …
Encore une usine à gaz enfin plutôt à hydrogène.
Est-ce que Tesla a demandé de l’argent à l’État français pour développer son réseau de superchargeurs ?
Si des constructeurs auto et des industriels croient en la viabilité de cette techno qu’ils y investissent sur leurs propres fonds, s’ils n’ont pas assez de cash, qu’ils empruntent auprès des banques (l’argent est à cout très faible en ce moment), ce n’est pas la liquidité qui manque. Mais que l’État ne vienne pas s’embringuer dans un énième plan bidon où sera englouti des sommes phénoménales (nos impôts) pour un résultat insignifiant.
C’est fou la propension qu’ont nos technocrates à dépenser un argent qui n’est pas le leur.
L’hydrogène en France je crois que c’est AIR LIQUIDE qui fabrique et doit le distribuer ; et AIR LIQUIDE à des liens très très fort avec TOTAL GAZ !!
Ainsi la boucle est bouclée « roulez à l’élèctrique , faite le plein dans nos stations et enrichissez les pétroliers ».
L’écologie est un business ne l’oublions jamais !!!
Aujourd’hui, 95 % du dihydrogène est produit à partir des combustibles fossiles par reformage : cette réaction chimique casse les molécules d’hydrocarbure sous l’action de la chaleur pour en libérer le dihydrogène. Le vaporeformage du gaz naturel est le procédé le plus courant : le gaz naturel est exposé à de la vapeur d’eau très chaude, et libère ainsi le dihydrogène qu’il contient. Mais la production de dihydrogène par reformage a l’inconvénient de rejeter du dioxyde de carbone (CO2), principal gaz responsable de l’effet de serre dans l’atmosphère.
« cela semble irréalisable pour des années, au moins 10 , probablement 20. »
Euh… pour info, les Mitsu son DEJA compatibles V2H/V2G : manque juste la volonté.
vous oubliez tous qcq détails
le stockage des EnR en surplus
convertir ces surplus en H2 puis mettre ce H2 dans
– des véhicules à PAC et ainsi conserver pour d’autres usages que rouler le biogaz issu de la méthanation (du CO2 d’un côté et du H2 de l’autre)
– des PAC de grandes capacité pour refaire de l’électricité pour les jours de disette
le gaz issu de la méthanation pourrait être utilisé à 60% + de rendement dans une centrale électrique au gaz les jours sans EnR
On ne peut pas produire des volumes immenses de gaz (pas assez de CO2 sous la main) donc il faut utiliser aussi le H2 en direct => véhicule à PAC
Il faut aussi acheter toute EnR produite sinon le prix du kWh devient négatif et cela stoppe net les investissements => acheter à bas prix des EnR en surplus pour en faire du H2 est une option séduisante pour développer les moyens EnR
Voilà les fondations des PAC : stocker, utiliser, réguler les EnR en surplus pour le plus grand bien de tous. Si vous avez une meilleure idée que le H2 pour cela , n’hésitez pas !
J’vais bien émis l’idée de généraliser en volume gigantesque les batteries pour VE / résidentiel etc. et ains i on court circuite le H2 , mais cela semble irréalisable pour des années, au moins 10 , probablement 20.
sauf que c est un dernier espoir pour sauver une industrie et surtout son mode de fonctionnement ( fabrication rafinage distribution avec prise de marge a chaque etape )
perso je ne crois pas en l hydrogene, c est une solution transitoire qui aurrais du etre mise en place il y a des années ( a l epoque des clio/106 electrique ça aurrais vraiment bousculé le marché …. )
Ajd il est trop tard , quand on as gouté au plaisir de faire son plein chez soi, on ne peut qu etre réticent a l idée de retourner en station faire son plein ….
le seul avantage de l hydrogene , c est le plein en 3 minutes ….
mais est ce que les brochures commerciales parle de l obsolescence programmé de cette techno ? tout le circuit HP est validé pour 10 ans … et apres ? bcp ne feront pas les travaux et on aura des bombes roulantes sur nos routes.
La filière hydrogène n’est pas assez mature pour y allez les yeux fermées.
1/ Il faut faire des progrès pour la production de l’hydrogène à partir de l’eau.
2/ Encore plus de recherches pour produire des piles à combustible plus efficace et beaucoup moins cher.
3/ Le stockage de l’hydrogène. Les gros cylindres c’est pas une forme très appropriée pour les voitures.
Pour l’instant donc de la recherche, encore de la recherche, et toujours de la recherche.
Le stade industriel n’est pas encore à portée.
Aucun intérêt dans l’état actuelle des coût de fabrication de l’hydrogène, du stockage, des coût de distribution et sans parler des coûts exorbitants des station à hydrogène.
Oui ça marche mais a un prix rédhibitoire aujourd’hui.
Pour une seule station Hydrogène inutile pour des siècles, 200 bornes électriques 22 kW à 5 000 euros l’unité avec support et main d’œuvre.
100 stations H2 ? : 20 000 bornes élec. De quoi s’affranchir du gasoil.
pendant ce temps zoé et leaf se vendent à des 10k+ unités par an, on est leader mondial de cette techno ou pas loin,tout le monde se plaint du manque de points de recharge, et au lieu de soutenir ce décollage on brasse de l’air (enfin du dihydrogène) au rendement énergétique déplorable et fourni par craquage du méthane.
Cherchez l’erreur…
Ah si , c’est vrai. il y a de l’eau potable qui sort du pot d’échappement, c’est génial !
« Malgré son retard, la filière française de l’hydrogène est en train de s’organiser. »
Il y a certains retards qui sont salutaires non?
Quand on fait la course pour foncer dans le mur, c’est pas si bête d’être en retard :-)))
On a l’impression qu’il y a un « devoir public » d’être présent sur ce secteur encore virtuel, pour tenter de sauver quelques industriels, sans se poser la moindre question sur l’intérêt écologique et même économique du système. Grenelle, tu m’entends?
Proposition:
Si Toyota et Daimler et Shell et BP et XYZ croient tellement dans l’hydrogène, qu’ils le prouvent:
Une station coûte 1 million (ou plus), ils peuvent la sponsoriser à hauteur de 970 000 pour « équilibrer » avec l’argent dépensé pour une borne rapide (environ 30 000). Comme ça on ne pourra pas dire que les bornes électriques sont favorisées :P Et si on tient compte aussi du coût d’entretien pendant 15 ans d’une station hydrogène par apport à une borne rapide…..?
En plus il me semble qu’après la troisième ou quatrième voiture à l’hydrogène qui est passée à la pompe haute pression (700 bar), il faut attendre 1-2 heures pour que la pression remonte au niveau nécessaire. Pendant ce temps la pompe est inutilisable. Et je vais payer pour un liquide/gas qui va produire (d’une manière assez inefficace) quelque chose que je peux déjà produire moi-même à la maison sans aucun danger pour moi et mes voisins – l’électricité. Quelle bonne idée.