Greatwall veut revenir dans la course en Europe

Après deux premières tentatives loin d’être couronnées de succès, Greatwall ne baisse pas les bras et lance un nouveau plan pour s’implanter en Europe. Ce sont à présent les SUV Haval qui seront la tête de pont.

D’un strict point de vue historique, Greatwall a été le premier constructeur chinois à assembler des véhicules dans l’Union européenne. En 2012, Litex Motors commence ainsi l’assemblage en Bulgarie. La berline C10 sera suivie par d’autres modèles. Mais, tout s’arrête dès 2017 après moins de 10 000 voitures écoulées. Tenace, le constructeur chinois se relance en 2021 avec les marques Ora et Wey. Il mise alors sur des modèles positionnés plus haut en gamme, électriques pour Ora, hybrides rechargeables pour Wey. C’est un nouvel échec avec à peine 5 000 voitures vendues l’année dernière.

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Mais, à Baoding, on ne veut pas rester sur ce constat d’échec. Le groupe écoule en effet plus d’un tiers de ses véhicules, soit plus de 400 000 voitures par an, hors de son marché national. La situation en Europe est donc une anomalie, d’autant que BYD ou MG parviennent à percer.

Les ambitions sont donc revues à la baisse, et la nouvelle gamme correspondra mieux à la composition du marché. C’est ainsi la famille Haval qui portera désormais l’offensive, avec des SUV dans le segment C, plus abordables que les Wey. Il s’agira principalement de modèles hybrides rechargeables proposés en 2 ou 4 roues motrices.

La gamme de modèles électriques Ora n’est pas abandonnée pour autant. La gamme accueillera bientôt un petit SUV dérivé de la berline Cat.

Tous les modèles seront vendus, comme depuis la fin 2023, sous la marque GWM. Ora, Heval ou Wey deviennent ainsi des familles de modèles sous une bannière unifiée et plus lisible.