Ferrari Roma

Chez Ferrari aussi, on se prépare à l’électrique. Plus lentement que chez les autres constructeurs. En 2030, 80 % des ventes seront réalisées avec des modèles électrifiés.

Malgré l’amendement Ferrari qui accorde en théorie aux petits constructeurs un répit pour se conformer à la fin de la vente des moteurs essence en Europe, le cheval cabré prépare à son tour l’arrivée d’un modèle électrique. Tout le monde change d’avis… Ce sera la seconde révolution en peu de temps. En effet, Ferrari se prépare au lancement de son premier SUV. Les ventes du Purosangue seront limitées à 20 % du volume de la marque afin de conserver son exclusivité…

La première Ferrari électrique arrivera pour sa part en 2025, mais ne devrait en réalité pas peser grand-chose dans les ventes de la marque. Ce ne sont pas moins de 15 modèles qui doivent être lancés de 2023 à 2026 avec un investissement de 4,4 milliards d’euros.

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À la fin de ce plan de lancement, en 2026, l’électrique ne devrait encore peser que 5 % des ventes de la marque. Les hybrides seront en majorité et représenteront 55 %. Les modèles essence classiques se contenteront de 40 %. À l’échelle mondiale s’entend, en prenant en compte des pays encore peu engagés sur la voie de l’électrique. Comme le Japon qui reste un important marché pour la marque italienne. En Europe, la proportion d’électrique sera logiquement supérieure.

En 2030, année prise comme point d’étape par la plupart des constructeurs, 80 % des Ferrari vendues seront hybrides ou électriques. À cette date, l’électrique aura gagné en puissance avec une part de 40 %. L’essence sera passée en minorité à 20 %, sur les modèles les plus exclusifs.