Pour la firme italienne, l’arrivée d'une première Ferrari électrique dépendra essentiellement des avancées technologiques, notamment dans le domaine des batteries.

Une Ferrari électrique ? Oui, mais sous conditions ! Interrogé par les journalistes britanniques d’Autocar, Enrico Galliera, en charge du marketing de la marque, a clarifié la position du constructeur. Sans exclure la possibilité d’une Ferrari 100 % électrique, le représentant de la firme italienne a indiqué que la sortie du modèle serait fonction des développements technologiques.

« Nous croyons fermement que la technologie de la batterie n’est pas encore suffisamment développée pour répondre aux besoins d’une supercar » a-t-il déclaré, estimant que la technologie du tout électrique ne sera pas capable de répondre aux besoins de Ferrari avant au moins cinq ans. « Nous ne ferons pas seulement une Ferrari électrique pour le plaisir » a-t-il averti. Pour la marque, l’idée est avant tout de parvenir à développer un modèle en phase avec son positionnement et son ADN.

L’hybride rechargeable pour patienter

Si le tout électrique chez Ferrari n’est pas pour demain, la marque dispose déjà d’une première offre sur le segment hybride rechargeable.

Lancée l’an dernier, la Ferrari SF90 Stradale embarque trois moteurs électriques et cumule plus de 1000 chevaux de puissance. Côté batterie, la configuration reste modeste avec un pack de 7,9 kWh n’autorisant que 25 kilomètres d’autonomie en une seule charge.

Premier modèle hybride rechargeable de la marque, la SF90 Stradale a été lancée en 2019.