
Délaissant l'Angleterre, le groupe britannique Dyson a finalement choisi Singapour pour produire sa première voiture électrique. Lancement prévu en 2021 !
Petit à petit, le projet de voiture électrique Dyson prend forme. Initié en 2014, il mobilise aujourd’hui quelque 400 ingénieurs installés dans un nouveau centre de recherche basé à Hullavington,dans le sud-ouest de l’Angleterre. Si on ne sait que très peu de choses quant à cette future voiture électrique signée Dyson, on connait désormais son lieu de production. Ce sera Singapour où le conseil d’administration du groupe a acté la construction d’une usine. Installée sur deux étages, celle-ci doit être achevée en 2020.
« L’équipe automobile de Dyson progresse de manière remarquable depuis les hangars ultramodernes du terrain d’aviation de Hullavington dans le Wiltshire où nous investissons 200 millions de livres sterling. Il est temps aujourd’hui de passer au stade de l’assemblage et de la production » a expliqué Jim Rowan, le PDG du groupe, dans un mail adressé aux employés de l’entreprise.
Si le choix de Singapour a de quoi surprendre celles et ceux qui espéraient une production au Royaume-Uni, Dyson justifie sa décision de plusieurs façons. Il y a d’une part les « compétences avancées » du pays en matière de fabrication mais aussi la proximité du territoire avec des marchés particulièrement porteurs tels que la Chine ou l’Inde.
Attendue en 2021 et présentée comme une voiture d’un nouveau genre, la voiture électrique de Dyson représente un investissement de quelque 2 milliards de livres. Selon les quelques informations communiquées par le constructeur, elle se positionnera sur un segment plutôt haut de gamme, proposera des fonctionnalités autonomes et reposera sur une technologie batterie à électrolyte solide.
Spore? cest grand comme un mouchoir de poche … ,ou seras l’usine?
Belle illustration de la collusion entre VE-batteries et ultra-libéralisme pro-Brexit. Les deux ne pourront s’appuyer que sur la puissance chinoise, on voit où ça nous mène : désindustrialisation, augmentation des inégalités, etc.
A comparer avec le projet SWARM auquel participe le petit constructeur britannique MICROCAB de VE-FC à hydrogène :
http://www.microcab.co.uk
Corbin y est justement passé récemment pour insister sur l’importance de la coopération européenne dans ce type de projet pro-hydrogène. On voit qu’il y a ici une logique économique plus « horizontale » et moins ultra-libérale. Qui se prolonge avec la production décentralisée de l’hydrogène. Je sais, Rifkin a fini par un peu galvauder et délégitimiser le terme en s’acoquinant avec les décideurs européens, mais, si les citoyens restent vigilants, ça peut marcher !
Si on regarde par où est passé la MICROCAB avec le projet SWARM, on constate qu’elle a pris le tunnel sous la Manche et filé vers la Belgique via le Nord de la France, mais personne n’en a parlé. Et pour cause, il n’y a pas de station de ravitaillement à hydrogène dans cette région et pas de belle photo à faire. On la retrouve à Bruxelles, à Cologne, et devrait finir son périple à Hambourg, si je comprends bien leur carte : https://swarm-project.eu/index6258.html?id=21
A-P, à quand un petit reportage à Coventry ?
Peut être que le Brexit a fait peur également dans le choix d’un autre pays que l’Angleterre
La voiture sera produite dans une usine d’aspirateurs, avec des pièces en plastique injecté, qui s’emboiteront les unes dans les autres et tiendront clipsées. Puis seront directement empilées dans des conteneurs chargés juste à côté dans l’immense port à destination de partout.
Et ils vont y mettre un moteur « numérique » V12 ? ^_^
Eh oui, le marché asiatique est un peu moins idiot que le marché européen, piloté par des constructeurs qui nous enfument en faisant croire que tous leurs clients ne veulent que des SUV avec des gros moteurs thermique, ce qui n’est peut être pas complétement faux….
Le marché chinois aspire tous les nouveaux projets…