
Vous souvenez-vous de la Lightyear One, une berline électrique équipée d’un toit solaire ? Son concepteur annonce la signature d’un partenariat avec le groupe néerlandais DSM en vue de commercialiser des toits solaires pour les véhicules électriques.
DSM est une multinationale active dans de nombreux secteurs. Elle occupe plus de 20.000 salariés dans 50 pays. Le groupe s’est dotée d’un « Innovation center » qui développe notamment des films photovoltaïques. Ce mastodonte économique qui fait partie de l’indice boursier Euronext 100 vient d’annoncer la signature d’un accord de collaboration avec la startup néerlandaise Lightyear. Celle-ci avait présenté l’année dernière une berline électrique dont l’autonomie annoncée atteindrait jusqu’à 800 km grâce aux panneaux photovoltaïques qui couvrent son toit.
C’est cette technologie que le partenariat vise à commercialiser en vue d’en équiper tous types de véhicules : pas seulement des voitures, mais aussi des utilitaires et des bus.
Les cinq mètres carrés de cellules solaires intégrées dans la carrosserie de la Lightyear One sont protégés par un verre de sécurité à double courbure et très résistant, lequel capte en continu la lumière et recharge la batterie, que la voiture soit en mouvement ou à l’arrêt. Selon le communiqué publié par les deux partenaires, l’énergie fournie par le toit solaire permettrait de parcourir 70 à 90% du kilométrage annuel. Il n’est toutefois pas précisé dans quelles conditions d’ensoleillement une telle performance serait possible.
DSM a développé une « feuille de fond conductrice » qui permet le déplacement à l’arrière du véhicule de toutes les connexions entre les cellules photovoltaïques. Cette disposition à l’avantage d’optimiser la surface du toit solaire, chaque centimètre carré étant disponible pour capter les rayons. Il en résulterait une augmentation de 3% de la puissance développée, mais aussi une esthétique plus « élégante ».
« En intensifiant notre collaboration avec Lightyear, nous ouvrons un nouveau marché pour nos technologies solaires. Le potentiel de ce produit est important : il peut changer le visage de la mobilité propre et avoir un grand impact sur le changement climatique » a déclaré Pascal de Sain, vice-président de DSM Advanced Solar.
Mouais, du côté de la région parisienne, faut pas compter plus de 30 à 40 km par jour, et dans les meilleures conditions, c’est-à-dire belle journée ensoleillée d’été, avec la voiture au soleil toute la journée. Le résultat chute énormément dès que la voiture reste à l’ombre (ce qui arrive forcément, surtout en ville), si la journée est nuageuse, et encore plus l’hiver, où le soleil est moitié moins présent et beaucoup plus bas, donc apporte énormément moins d’énergie. Une journée nuageuse de décembre, et même pas sûr de gagner 1km dans la journée… Et ne comptez pas sur la lune la nuit (comme je vois écrit parfois), l’énergie lunaire est dérisoire à côté de celle du soleil, même une nuit sans nuage d’hiver et de pleine lune (cas lunaire optimal), vous ne gagneriez même pas un mètre d’autonomie :p Vous pouvez mettre au point toutes les technos que vous voulez, si la source d’énergie est aussi variable et contraignante que l’énergie solaire, vous ne ferez pas de miracle
Avec des cellules ultrafines, autonettoyantes, autocicatrisantes en cas d’impact, qui ne coûtent rien et avec un rendement de conversion d’énergie de 4000%. Facile!
N’importe quoi, ça couvrira quelques km par jour. Et je le sais bien car je charge mon kona avec mes panneaux solaires sur mon site autonome (8x405W pour 20 kWh par jour max)
En gros, 5m2 avec une irradiation solaire de 1000W/m2 et un rendement de 18% cela nous donne 900W environ.
Avec une batterie de 75kWh, il faudrait 75/0.9 83h pour recharger complètement la batterie…
L’idée n’est pas mauvaise en soi, le tout est de connaitre le surcout d’un tel toit. Par ce qu’avec le kWh à 15 cts, il faudra sans doute une petite éternité pour l’amortir. Sans compter l’envie de laisser sa voiture « cramer » en plein soleil