BAC Mono

Avec les interdictions de vente ou de circulation pour les véhicules thermiques, même les petits artisans devront passer au « zéro émission » à moyen terme. BAC s’engage dans cette voie et s’associe à Viritech pour proposer une propulsion à base de pile à hydrogène.

Sportive radicale s’il en est, la BAC Mono s’engage sur la voie des nouvelles énergies. Mais afin de préserver ses racines, la légèreté et l’agilité, il n’est guère envisageable de la lester de quelques centaines de kilos de batteries. La dernière génération est en effet annoncée à seulement 570 kg pour 332 ch. BAC (Briggs Automotive Company) a donc choisi la solution de la pile à combustible, et va s’associer à un spécialiste du secteur, Viritech.

Aucune date de lancement d’une Mono FCEV (Fuel Cell Electric Vehicle) n’est avancée de façon précise, mais BAC envisage une transition totale d’ici 2030 au plus tard en précisant que la légèreté sera cruciale pour le développement du projet.

Un enjeu pour tous les artisans

Viritech a déjà annoncé voici quelques mois le lancement de la conception d’une supercar à hydrogène, l’Apricale. Un écrin destiné à présenter sa technologie dans le domaine automobile. Le partenariat avec BAC pousse un peu plus loin la logique. Ce n’est plus ici un écrin qui doit être mis au point. Mais une solution technique adaptable facilement à divers modèles du marché des véhicules de niche.

Car BAC est loin d’être seul. Tous les artisans devront passer au zéro émission, sans avoir les moyens financiers pour développer leur propre technologie. Les solutions « sur étagère » sont donc vitales pour ce secteur d’activité, qui est particulièrement important en Grande-Bretagne. Ce qui explique aussi pourquoi Viritech a reçu des subventions pour mener à bien le projet.