Une boite utilisée pour transporter les batteries de Renault Zoé.

Dans un communiqué daté du 15 février dernier, Marie-Guite Dufay, présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté, propose d’ouvrir dans l’agglomération de Montbéliard (25) une usine de batteries.

Cette unité correspondrait à l’effort français pour installer en Europe la fabrication d’accumulateurs visant le développement de la mobilité électrique et des énergies renouvelables, entre autres.

La proposition de l’élue fait suite au discours d’Emmanuel Macron prononcé dans le cadre des 100 ans de l’Organisation internationale des constructeurs automobiles (OICA). Le président de la République a annoncé à cette occasion une enveloppe de 700 millions d’euros, étalée sur 5 ans, afin d’accroître les capacités de notre pays à produire des batteries au bénéfice des territoires des Etats de l’Union européenne. Une démarche commune avec l’Allemagne qui met de son côté 1 milliard d’euros sur la table.

« La Région est prête à étudier tout projet d’installation de ce complexe de production de batteries, notamment sur la zone de 50 hectares que PSA va libérer à Sochaux, et qui dispose d’une desserte rail, route et fluviale, ainsi que de bâtiments industriels adaptés », plaide Marie-Guite Dufay.

La région Bourgogne-Franche-Comté concentre à ce jour 45.000 emplois de la filière automobile qui réunit constructeurs, équipementiers et sous-traitants.

L’appel du pied de la présidente de région à Emmanuel Macron motivera-t-il PSA à se positionner plus activement sur la mobilité électrique « made in France » ?