Nouveaux chiffres : 455 kilomètres contre 485 pour la version 64 kWh, et 289 contre 312 km avec la batterie de 39,2 kWh de capacité.

Kia justifie la révision de l’autonomie de son nouveau véhicule électrique par une erreur de scénario, indépendante de sa volonté, au moment des calculs, plaidant : « Le nouveau Kia e-Niro a été l’un des premiers véhicules testés selon les nouvelles règles WLTP. Lors de la mise en œuvre de la procédure d’essais du nouveau Kia e-Niro pour définir son autonomie homologuée, l’organisation indépendante supervisant le processus a accidentellement fourni une méthodologie d’essais incorrecte et a ensuite approuvé les résultats obtenus avec ladite méthodologie ».

Concrètement, pour le calcul des données dans le cycle mixte qui fait office de référence, la part dédiée au cycle urbain, bien moins énergivore, était trop importante. D’où une surestimation de l’autonomie du véhicule. « Cette incohérence dans les cycles d’essais a été identifiée dans le cadre des travaux d’homologation menés par Kia sur un autre nouveau véhicule électrique [NDLR : sans doute le nouveau modèle de Soul EV récemment présenté à Los Angeles] », rapporter le constructeur coréen qui communique en urgence sur ce point avec ceux qui ont déjà commandé un e-Niro. A ce jour, aucun exemplaire n’a été livré.

A signaler que l’autonomie en ville, annoncée précédemment, n’est pas touchée. Elle reste donc de 615 kilomètres avec la version 64 kWh.

Une question vient forcément à l’esprit : le e-Niro est-il le seul véhicule concerné ? Quid du Hyundai Kona, par exemple, qui est équipé de la même chaîne de traction ?