
Le pack de batterie de la Nissan LEAF.
Les premiers journalistes automobiles sont allés au Japon pour essayer la LEAF. Et c’est là que Nissan a annoncé un sacré bémol au fameux 160 km d’autonomie de la LEAF …
Par exemple, avec une température extérieure de 30 degrés, une LEAF qui utilise sa climatisation dans un embouteillage avec une vitesse moyenne de 10 km/h n’aura qu’une autonomie de 75 km. Avec une température de 35 degrés, une LEAF roulant sur une autoroute à 90 km/h de moyenne avec la clim aura une autonomie de 110 km. Ces deux cas d’école sont assez représentatifs de la circulation à Los Angeles et le reste du sud des USA.
Dans le nord du pays, c’est l’hiver qui menace la LEAF. Avec une température extérieure de -10 degrés, une LEAF avec son chauffage allumé et roulant à la vitesse moyenne de 25 km/h dans un circuit urbain verra son autonomie réduite à 100 km. Ce qui va faire réfléchir plus d’un new-yorkais.
Bref, le talon d’Achille de ces premiers véhicules électriques sera bien leur autonomie limitée et surtout, très variable.
J’achète un véhicule électrique si :
– 600 KM d’autonomie à 120 km/H de moyenne climatisation à fond ou chauffage à fond.
– 400 KM d’autonomie, même conditions mais en ville.
4 véritables sièges, un vrai coffre et moins de 15000 euros avec tous les accessoires divers et variés.
Bref, idem qu’un véhicule thermique correct d’aujourd’hui. Autant dire que je ne suis pas prêt d’acheter un véhicule électrique.
La baisse d’autonomie est vraiment sensible, dans toutes les situations ! C’est à se demander comment ils sont arrivés à un chiffre de 160 km d’autonomie.
En tout cas, ceux qui prévoyaient d’acheter une Renault électrique doivent s’attendre au même genre de déconvenue, étant donné qu’ils partagent les mêmes composants avec Nissan.
Reste à voir au bout de 3-4 ans de vie de batterie si les performances ne baisseront pas encore …