AccueilArticlesUne Gigafactory Tesla en Chine pour 2020

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Première Gigafactory installée en dehors des Etats-Unis, l’usine de Shanghai sera opérationnelle d’ici deux ans et sera dotée d’une capacité de production de 500.000 véhicules par an.

Venu spécialement pour l’occasion, Elon Musk a signé ce mardi 10 juillet avec les autorités de la ville de Shanghai un accord actant la construction de son premier site de production en Chine.

Selon les termes de l’accord, les deux parties concentreront leur coopération autour de Tesla Shanghai, une entreprise créée par la firme californienne au mois de mai et dont les activités s’étaleront de la fabrication à la vente en passant par les travaux de R&D.

« L’année dernière, nous avons annoncé que nous travaillions avec le gouvernement municipal de Shanghai pour explorer la possibilité d’établir une usine sur le marché chinois. Aujourd’hui, nous avons signé un accord de coopération pour que Tesla commence à construire sa Gigafactory 3, une nouvelle usine de fabrication de véhicules électriques à Shanghai » a indiqué un porte-parole de la marque sur Electrek, précisant qu’il faudra environ deux ans (2020) pour entamer la production des premiers véhicules et deux à trois années supplémentaires (2022 -2023) pour parvenir au volume de production maximal, soit 500.000 véhicules par an.

Installé dans la zone industrielle de Lingang, au sud-est de Shanghai, le site sera la propriété exclusive de Tesla, le gouvernement chinois ayant récemment mis fin à l’obligation de joint-venture pour les constructeurs étrangers. A ce stade, Tesla n’indique pas l’investissement nécessaire à la construction de cette nouvelle usine.

Longue attente

Si l’annonce de cette usine chinoise est une étape importante pour le développement de la marque californienne sur le continent asiatique, l’attente risque toutefois d’être longue.

Pénalisé par la guerre commerciale qui oppose la Chine aux Etats-Unis, Tesla a été contraint d’augmenter de 30.000 dollars le prix de ses véhicules vendus sur le sol chinois. En cause : la décision prise par Pékin d’accroître de 40 % les taxes d’importations en réponse aux mesures de protectionnisme mises en place par le gouvernement Trump.

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