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Automobile-Propre a pu s’entretenir avec Bernard Dumondel, l’un des « pères » de la nouvelle Renault Zoé ZE 40. L’occasion de revenir sur la nouvelle batterie, les performances, l’autonomie réelle et les sensations à bord de la citadine électrique.
Au-delà de la prise en main de la nouvelle Zoé, le e-Rallye de Monte-Carlo était également l’occasion de rencontrer une partie de l’équipe qui a travaillé à son développement. Leader des « Flying Doctors », Bernard Dumondel est l’un des « papas » de cette nouvelle Zoé qui, avant de participer au e-Rallye, a traversé l’Europe pour évaluer son autonomie réelle avec tous types de conditions.
« Avec la nouvelle Zoé, l’important était d’augmenter l’autonomie car aujourd’hui c’est un frein… Souvent un frein psychologique » résume Bernard Dumondel dans l’interview vidéo ci-dessous.
« C’est essentiellement dans la chimie de la batterie que les choses changent. Nous avons beaucoup travaillé avec notre fournisseur LG Chem. Celui-ci a apporté son savoir-faire au niveau de la chimie de la batterie et nous au niveau de la maitrise et de l’utilisation de cette chimie en tenant compte de l’expérience acquise en Formule E ».
« C’est ce travail commun qui nous a permis d’avoir ce niveau d’énergie disponible dans la voiture. La batterie a à peine augmenté – on a pris 22 kilos sur 300 kilos c’est quasiment anecdotique – elle est dans le même volume mais on a amélioré la densité et l’énergie disponible. Cela passe inaperçu dans la voiture. Elle a les mêmes prestations et le même plaisir de conduite sauf que cela dure beaucoup plus longtemps. »
« Les 400 km NEDC restent importants parce que cela permet de se comparer aux autres. Le NEDC permet, dans les mêmes circonstances, de voir comment on est situé par rapport à la concurrence et par rapport à l’ancienne Zoé. L’ancienne Zoé c’était 240 km, là nous sommes passés à 400 km… c’est presque doublé ! » explique Bernard Dumondel.
Quant à l’autonomie réelle, elle sera fonction de nombreux facteurs : relief, vitesse, utilisation des équipements auxiliaires, taille des jantes etc… « Ce qui empêche une voiture électrique d’avancer, c’est la résistance au roulement et la résistance de l’air. Le reste de l’énergie est resituée à la roue » résume Bernard Dumondel. « Pour la résistance au roulement, on a développé avec Michelin un nouveau pneu pour lequel on a diminué d’un tiers la résistance au roulement. Pour le reste, il y a la résistance de l’air ce qui explique que plus on va vite, moins on va pouvoir faire de kilomètres ».
« Les gens qui utilisent des véhicules électriques sont habitués et savent comment faire varier l’autonomie. Sur les 400 km dont on parle, on va faire en réalité entre 300 et 250. Les gens qui, en pleine hiver, rouleront un peu plus fort en feront un peu moins mais cela reste près du double par rapport à ce qu’ils faisaient avant ».
« Si on se compare par rapport à l’ancienne Zoé, on faisait entre 115 et 170 km. En partant sur 130, quand on fait 100 km il en reste 30. A ce moment, on sait qu’on est dans la zone ou cela commence à stresser. Avec la nouvelle voiture, on va faire entre 250 et 300. En partant sur du 260, quand on fait 100, il en reste 160 et cela change totalement la perception de la voiture » souligne notre interviewé.
Pour celles et ceux qui souhaitent en savoir plus sur l’autonomie réelle de la nouvelle version de la citadine électrique au losange, nous vous invitons à consulter le simulateur d’autonomie réelle de la Renault Zoé ZE 40.
Quant à connaitre les futures évolutions de la Zoé et de la gamme Renault ZE, nous ne sommes malheureusement pas parvenus à tirer la moindre information. « J’ai tout le plan produits sur mon ordinateur mais tout est crypté » m’a t-il indiqué en « off », sourire en coin.
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