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McLaren ne sait plus quoi décider au sujet de la voiture électrique

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McLaren n’a pas pris de décision sur son futur et sur la voiture électrique. La faute à l’absence de clarté des lois à ce sujet au Royaume-Uni.

Comme tous les constructeurs, McLaren aimerait prévoir l’avenir et se pencher sérieusement sur l’électrification. Après deux premiers essais que constituaient la P1 et la Speedtail, la firme a sorti l’Artura hybride.

Mais au moment de décider de l’arrivée de véhicules électriques, et notamment d’un SUV, les choses se compliquent. C’est ce qu’explique Jamie Corstorphine, directeur de la stratégie produit de McLaren Automotive.

« Combien de temps avons-nous ? C’est une question complexe », a souri Corstorphine auprès de CarBuzz. « Nous allons absolument avancer vers une électrification de toute notre gamme. Et je dirai que tous les nouveaux modèles, vraiment tous les modèles, vont être électrifiés. »

Et si le Britannique parle d’électrification au sens large, c’est bien pour ne pas parler de voiture électrique. En effet, McLaren ne veut pas prendre la décision de passer au tout électrique pour le moment.

Et d’expliquer que la réglementation en matière d’électrification n’est pas assez claire au Royaume-Uni. Cela empêche le constructeur d’avancer et de définir un plan qui aille plus loin que l’hybridation.

« C’est notre plan, mais attention, car le paysage réglementaire n’est pas clair. Pas du tout. Le paysage avec lequel nous interagissons comprend des politiques à l’échelle du continent, c’est-à-dire l’Europe. Puis, il y a le gouvernement fédéral, les États et les villes en ce qui concerne la qualité de l’air. Le paysage n’est pas encore gravé dans la pierre. »

Des critères d’émissions ou de technologie ?

Le problème pour McLaren est de comprendre si la limite sera au niveau des émissions ou sur le plan de la technologie. En effet, le Royaume-Uni ne fait plus partie de l’Union Européenne, et les règles de la Commission ne s’appliquent pas.

Cette dernière a décidé que pour l’UE, il faudrait vendre des voitures ‘zéro émission’ à partir de 2035. Mais au Royaume-Uni, le fait que les obligations soient technologiques amène un doute chez McLaren.

« Au Royaume-Uni, le gouvernement a déclaré que toute voiture vendue après 2030 devra être hybride, puis que toute voiture vendue après 2035 devra être électrique. C’est normatif en matière de technologie, contrairement à la Commission européenne. »

« Le gouvernement britannique n’a pas dit, par exemple, ce qui constitue un véhicule hybride. Ensuite, il y a toutes sortes de critères comme le volume de fabrication, vous savez, la petite fabrication par rapport aux fabricants de très petits volumes. »

En effet, l’Europe prévoit de faire des exceptions pour les constructeurs vendant un nombre limité de véhicules. Ceux-ci auront le droit de conserver une part de véhicules thermiques, mais rien n’est sûr pour le Royaume-Uni.

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