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Selon les Échos, l’Etat pousse Stellantis à rapatrier en France la production de l’e-208. Pour cela, le groupe automobile veut des aides.
Lors du Mondial de l’Automobile, en octobre 2022, Stellantis annonçait avec tambours et trompettes son intention de produire douze modèles électriques en France. L’Etat aimerait que la liste s’allonge avec un 13e véhicule, et pas des moindres : la 208 électrique.
Celle-ci est actuellement assemblée à Trnava, en Slovaquie. Comme Renault, Peugeot a délocalisé son best-seller dans des pays où les coûts sont moins élevés (la 208 est aussi assemblée au Maroc). Mais le Lion a prévu de changer l’usine de la version électrique. Celle-ci doit quitter la Slovaquie d’ici l’été. Il était prévu qu’elle rejoigne l’Espagne, à Saragosse, où est assemblée l’Opel Corsa, jumelle technique de la 208.
Selon Les Echos, le gouvernement ferait pression sur Stellantis pour que la voiture rejoigne plutôt la France. Carlos Tavares, patron de Stellantis, ne serait pas contre. Mais demande des subventions pour financer cette relocalisation. Une source gouvernementale explique dans les Echos : « C’est encore en discussion, et la décision de Stellantis est attendue d’ici novembre. C’est une question de gros sous et l’Etat réfléchit aux subventions possibles pour convaincre Carlos Tavares de relocaliser son petit modèle dans l’Hexagone. »
Le site français pour assembler la e-208 semble évident : Poissy, d’où sortent déjà les DS 3 Crossback et Opel Mokka, tous deux disponibles en électrique, avec la même base que la Lionne. Le site ne tourne pas en pleine capacité, il y a donc de la place pour ajouter la 208. Et peut-être créer de nouveaux emplois, l’e-208 étant un succès.
Du côté du gouvernement, ce serait une belle victoire pour la réindustrialisation du pays. Il compte d’ailleurs revoir les règles d’attribution du bonus écologique pour favoriser les véhicules produits chez nous. Il veut aussi favoriser les modèles made in France dans le futur programme de leasing social, la fameuse voiture électrique à 100 € par mois.
Si elle vient en France, l’e-208 rejoindrait ainsi sa future grande rivale, la R5, qui sortira des chaînes de Douai dès 2024. Renault va sûrement suivre de près le montant des aides versées à Stellantis alors qu’il a déjà de son côté acté l’assemblage de la R5 dans l’Hexagone !
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