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De l’aveu même du président de BMW France, les normes européennes fixées pour les véhicules neufs à l’horizon 2020 ne pourront être atteintes que par un déploiement massif des technologies hybrides et électriques.
Voilà qui devrait apporter son lot de réjouissances et de nouveautés dans les toutes prochaines années ! Pour les amateurs de technologies, ce genre de déclaration est tout sauf une surprise : les constructeurs automobiles ont beau répéter inlassablement que le moteur à pétrole dispose encore de belles marges de progression, c’est oublier un peu vite les lois fondamentales de la physique érigées depuis un petit moment déjà par M. Carnot…
Plus de 15 ans après la présentation de la Toyota Prius I, la plupart des constructeurs automobiles vont très prochainement devoir faire leur méa-culpa en reconnaissant que l’hybride est effectivement la solution la plus pertinente à court/moyen terme pour répondre aux nombreux enjeux de notre époque. Car contrairement à ce que l’on essaie de nous faire croire depuis plusieurs années déjà, le CO2 n’est pas le seul et unique problème à résoudre pour l’avenir dans le secteur automobile1. En France, on est bien placé pour savoir qu’il y a aussi le problème de la qualité de l’air en ville, du coût d’entretien des véhicules, de la fiabilité, etc, etc…
Autant de points sur lesquels la technologie hybride telle que proposée par Toyota notamment apporte de vraies réponses comparativement aux solutions proposées par la concurrence ces dernières années.
C’est un atout bien connu des conducteurs de véhicules hybrides et électriques que seul le moteur électrique est en capacité d’offrir : la récupération d’énergie en phase de décélération. Bien qu’un nombre croissant de véhicules thermiques se targuent désormais de récupérer l’énergie perdue au freinage, en réalité, l’énergie en question ne sert qu’à recharger la batterie auxilaire.
Dans ces conditions impossible de réutiliser cette énergie pour mettre en mouvement le véhicule qui, faute d’hybridation, a impérativement besoin de son moteur à pétrole pour avancer. Or, tous les conducteurs de voitures à pétrole ont déjà pu le constater, les phases pendant lesquelles une voiture consomme le plus, sont précisément les phases de mise en mouvement et d’accélération.
Autre avantage de la technologie hybride : en faisant appel à des moteurs électriques de plus en plus puissants, le dimensionnement du moteur thermique pourra à l’avenir être revu à la baisse sans subir pour autant un des inconvénients des moteurs downsizés : le manque de couple à très bas régime.
Voilà une solution dont il est très souvent question dans les nombreux commentaires postés par la communauté Automobile Propre ! C’est vrai qu’en y réfléchissant un tout petit peu, l’électrique à prolongateur d’autonomie présente plusieurs atouts pour l’avenir :
Comme pour l’électrique, ce genre de véhicule n’a pas vocation à remplacer à l’identique un véhicule thermique. Son autonomie plus limitée que celle d’un full hybride lui offre plutôt un statut de seconde voiture capable de s’aventurer un peu plus loin qu’un véhicule électrique à batterie, tout en contournant la contrainte du rechargement. Ce qui ne l’empéchera pas en cas de besoin de parcourir jusqu’à 500 kilométres voire plus en une journée.
La nouveauté très attendue d’ici la fin de l’année, c’est évidemment l’i3 de BMW qui pourrait bien en profiter pour établir de nouveaux standards en terme d’efficacité énergétique étant donné les annonces déjà faites par le contructeur à ce sujet.
Une fois ces technologies rendues accessibles au plus grand nombre (ZOE l’est déjà en partie dans la catégorie des tout électrique), il va bien falloir se faire à l’idée que la restriction d’accès au centre-villes des voitures 100 % thermiques constituera probablement la manière la plus efficace d’améliorer vraiment la qualité de l’air à l’intérieur des zones urbaines denses.
Car même bardées de filtres de dernière génération, la démonstration n’est plus à faire que la voiture individuelle n’a plus vraiment de raison d’être pour circuler dans les grandes villes du XXIème siècle. Surtout lorsque les voitures en question sont incapables d’avancer sans l’aide d’un moteur à pétrole qui, en France, s’abreuve presque exclusivement au gazole…
Un dispositif qu’il conviendra naturellement d’accompagner de mesures spécifiques en direction des ménages précaires et/ou les plus vulnérables, dans les villes qui feront ce choix. Plusieurs grandes villes d’Europe l’ont déjà fait. Probable qu’en France, les réflexions en cours finiront aussi par aboutir à cette solution le jour où de vraies alternatives de transport seront accessibles au plus grand nombre à l’intérieur des grands centres urbains.
Rendez-vous en 2020 pour juger sur pièce.
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