AccueilArticlesFisker réfléchit à un partenariat pour "évoluer plus rapidement"

Fisker réfléchit à un partenariat pour "évoluer plus rapidement"

La suite de votre contenu après cette annonce

Fisker espère faire une arrivée remarquée sur le marché de l’automobile dans le monde. Mais Henrik Fisker, son fondateur et PDG, comprend que cela passera possiblement par des compromis.

La production du SUV électrique Fisker Ocean vient tout juste de débuter. Mais la marque a déjà prévenu que celle-ci serait inférieure aux premières estimations. La marque a en effet des problèmes de pénurie sur certains composants.

Alors que les réservations de l’Ocean atteignent 65 000 unités, Fisker a déjà prévu une année complète pour les honorer. C’est pour cela que Henrik Fisker n’exclut pas de s’associer à une grande marque, automobile ou non. Selon lui, cette association apporterait de la confiance aux acheteurs et de l’efficacité à son entreprise.

« Les acheteurs ne sont plus fidèles à leurs marques traditionnelles. Cela change tout », a déclaré Fisker à la Reuters Automotive Conference de Munich. « Si nous collaborons avec quelqu’un, nous pouvons évoluer plus rapidement. Cela peut être avec des fournisseurs, d’autres constructeurs automobiles ou des entreprises technologiques. Nous explorons toutes ces voies. »

Une approche réaliste pour faire baisser les prix

Fisker ne veut en revanche pas attendre des gestes des autorités pour rendre la voiture électrique accessible. Selon lui, des politiques comme l’Inflation Reduction Act des États-Unis ne sont pas viables à long terme.

« Vous ne pouvez pas réagir face à des décisions de politiciens. Vous avez l’impression que vous pouvez faire quelque chose cette année, et dans quatre ans, ça change encore. »

Pour limiter le coût de ses voitures, l’entrepreneur veut réduire le nombre de pièces. Son second modèle, le Fisker Pear, utilisera 25 % de pièces en moins qu’une voiture électrique classique. Cependant, il refuse de faire de grandes pièces de châssis, comme le fait Tesla avec le Model Y. La firme d’Elon Musk a en effet réussi à réduire en une pièce ce qui en comportait 70 auparavant.

« Nous n’avons pas fait trois méga-moules géants », a-t-il ajouté. Selon lui, cela entraîne un trop grand risque d’envoyer la voiture à la casse au moindre accident. En revanche, Fisker travaillera avec des pièces d’acier, et les combinera simplement en un seul emboutissage. Cela permettra de réduire le nombre de parties, et donc le prix, sans modifier réellement la structure du véhicule.

À lire aussiLa réaction violente d’Henrik Fisker au rachat de Twitter par son rival Elon Musk

La suite de votre contenu après cette annonce

La suite de votre contenu après cette annonce



Nos guides