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Un crossover urbain, compact et dynamique, conçu avant tout pour l’Europe, venu compléter la gamme déjà très étoffée de Lexus. Tel est le programme du nouveau petit SUV hybride et premium du constructeur japonais. Direction Valence et ses environs pour notre essai du Lexus LBX dans sa finition mi-haut de gamme Emotion.
Lecteur assidu d’Automobile Propre, vous avez déjà suivi notre découverte du Lexus LBX au mois de juin. Pour rappel, son objectif est de « percer » en Europe et sur son segment, comme son nom l’indique. LBX. Pour Lexus Breakthrough Crossover (« X » pour « Cross » !). Avec ce nouveau petit SUV hybride premium, Lexus propose désormais une gamme complète de crossovers et SUV haut de gamme. Si le LBX partage sa base technique avec la Toyota Yaris Cross, il entend bien se distinguer par son approche premium caractéristique de Lexus. « Il s’agit de notre plus petit modèle à ce jour, mais il représente beaucoup pour nous. C’est un tout nouveau chapitre de Lexus », précise la division haut de gamme de Toyota. Petit, mais ambitieux, le crossover promet la « Lexus Driving Signature ». Alors, que vaut-il sur la route ?
Souvenez-vous, le LBX n’est ni long, ni large, ni imposant. Loin des grandes berlines Lexus, c’est un petit SUV hybride premium qui investit un segment inédit à la marque. On retrouve ainsi la nouvelle identité dynamique, avec une face avant racée et des feux de jour en « L » inversé. La calandre, plus basse, perd sa partie haute et laisse place à une ouverture lumineuse « flottante » au bout du capot. Lexus se renouvelle, mais conserve tout de même une partie de son ADN en matière de design. Le capot reste long, mais s’entoure de porte-à-faux courts et d’ailes musclées. De profil, cela confère au Lexus LBX un look de petit bloc sportif. Une identité renforcée par la couleur bi-ton rouge intense avec toit noir de notre modèle d’essai. Enfin, l’arrière la joue mi-raffiné mi-imposant.
Le Lexus LBX présente en effet une poupe assez relevée, avec une signature lumineuse fine et un lettrage élégant. Le genre de lettrage que l’on aurait apprécié sur une certaine Mitsubishi Colt. Ni trop gros, ni trop petit. Une logique que le SUV hybride premium applique à merveille, avec des proportions soignées d’avant en arrière. On apprécie par ailleurs le bon équilibre entre ceinture de caisse et surfaces vitrées, très réussi. N’oublions pas son format contenu, qui le rapproche de cousin technique Yaris Cross. Ses dimensions : 4,19 m de long, 1,82 m de large, 1,54 m de haut. Les plus techniques noteront toutefois qu’il reste 5 cm moins haut que la Toyota ! Moderne et au goût du jour, notre LBX fait tourner toutes les têtes. Rappelons les nombreuses options de personnalisation, selon le niveau de finition choisi. De notre côté, mention spéciale aux belles jantes de 18 pouces.
À bord, le Lexus LBX nous promet une ambiance « premium casual ». Comprendre l’identité premium de Lexus, mais toutes proportions gardées. Après tout, le crossover hybride doit séduire une clientèle plus jeune, et donc se montrer soigné tout en restant relativement accessible. En pratique, cela passe par un habitacle digne d’une Lexus, avec des surfaces moussées et valorisantes. La qualité perçue est au rendez-vous, et les quelques inévitables plastiques durs en partie basse ne gênent pas spécialement. À l’avant, le LBX nous accueille face à un cockpit « Tazuna ». Combiné de 12,3 pouces, écran central de 9,8 pouces, et commandes au volant sont naturellement pratiques. On regrettera tout de même ces dernières, dont la surface tactile (sans pictogrammes) n’est pas des plus intuitives : il faut d’abord toucher le bouton, dont les fonctions sont représentées sur l’affichage tête haute, pour ensuite appuyer dans la direction choisie.
Concrètement, cela implique une action supplémentaire pour « réveiller » le bouton, plutôt que d’agir directement après un unique appui sur le bouton. Autre détail non négligeable : des panneaux de portes assez hauts. Les habitués du coude sur la portière risquent d’être surpris, d’autant que le volant ne monte pas tant que ça. Enfin, les allergiques aux alertes sonores devront les désactiver à chaque démarrage. Du reste, on apprécie l’habitabilité à bord de ce Lexus LBX. Les sièges sont confortables et offrent un bon maintien latéral. On est bien installés à l’avant, tout comme à l’arrière, notamment aux places latérales. Le passager du milieu devra faire avec la bosse de l’assise, mais bénéficie tout de même d’une bonne garde au toit. Sans surprise, les trajets à quatre seront bien plus confortables. L’espace à bord est en tout cas plus accueillant que le format du SUV hybride ne laisse paraître.
Confortable et bien présenté, le LBX n’est pas en reste en matière de performances. Le crossover embarque une motorisation hybride de nouvelle génération, compacte et légère. Le 3-cylindres 1.5 de 136 ch promet efficience et réactivité à faible allure, soit tout ce qu’il faut pour la ville. La promesse est tenue, avec un agrément tout à fait appréciable à allures urbaines. Le Lexus LBX est confortable en ville, et bien insonorisé sur les voies rapides. Là, il émet un inévitable râle en montant dans les tours, à l’instar du nouveau Toyota C-HR 1.8. Comme pour ce dernier, la transition entre thermique et électrique est imperceptible bien que peu permissive. Au point de rendre le bouton EV quasi inutile à notre sens. Il faudra donc faire confiance au petit SUV pour gérer le volet hybride. Et ça tombe bien : il maîtrise très bien ses consommations comme nous le verrons plus bas.
Le Lexus LBX se montre très facile et agile en toutes circonstances, ce qui le rend polyvalent. Les plus énergiques y trouveront également leur compte. Côté technique : empattement de 2,58 m, porte-à-faux arrière de 74 cm, et voies d’1,82 m. En pratique, cela se traduit par un comportement plus maîtrisé que ce que l’on attendait. Le petit SUV nous surprend par ses qualités dynamiques, et par sa stabilité même en conduite « appuyée ». Les retouches apportées à la plateforme GA-B font donc leurs preuves. Virages et rond-points à vive allure nous mettent étonnamment en confiance, sans oublier le freinage puissant et précis. Ce dernier bénéficie du « Vehicle Breaking Posture Control » qui permet de répartir les forces de freinage avant/arrière. Cela évite au crossover de plonger lors des gros freinages, comme le confirment nos tests. L’ensemble est donc stable et agile, à vitesse élevée comme à l’arrêt.
La maniabilité est évidemment à l’avenant en ville, avec une direction légère et un rayon de braquage de seulement 5,20 m. L’alimentation électrique est confiée à une batterie NiMH d’1 kWh. Utilisée uniquement dans le Lexus RX jusqu’à maintenant, sa densité élevée permet une capacité usuelle tout en minimisant taille et poids. Associée au système prédictif du véhicule, l’ensemble optimise la récupération d’énergie et délivre la puissance quand il le faut. Un système qui fonctionne de concert avec la topographie du parcours, les données GPS, ainsi que la circulation en temps réel. Mis bout à bout, le tout permet d’afficher des consommations plus que correctes. Le Lexus LBX annonce entre 4,3 et 4,6 l/100 km. Voici quelques consommations relevées lors de nos parcours d’essai :
Distance parcourue | Vitesse moyenne | Consommation |
33,6 km | 40 km/h | 3,8 l/100 km |
26,8 km | 50 km/h | 4,0 l/100 km |
41,5 km | 90-110 km/h | 5,0 l/100 km |
27,4 km | 110-120 km/h | 5,1 l/100 km |
Comme vous pouvez le voir, le Lexus LBX se montre peu gourmand en ville, en particulier entre 30 et 50 km/h grâce à un bon mix thermique/EV. On obtient assez facilement des valeurs autour de 4,0 l/100 km, sans pour autant forcer l’écoconduite non plus. Des parcours mixtes avec voies rapides entre 110 et 130 km/h font forcément grimper la conso. Les valeurs restent tout de même mesurées, puisque l’on oscille entre 5,0 et 5,2 l/100 km. Des trajets mixtes au quotidien, entre urbain, péri-urbain, et quelques voies rapides, tournent ainsi autour de 4,8 à 5,0 l/100 km. Avec le réservoir de 36 l, nous pouvons donc estimer une autonomie réelle de plus de 600 km.
Pour résumer, le Lexus LBX est un bon crossover urbain, qui se démarque par son approche premium. Compact, agile et facile au quotidien, il se permet une présentation plus que soignée. Le plus petit et le plus accessible des Lexus donc, mais à la hauteur de la réputation du constructeur. Si son coffre de 332 l (pour notre version deux roues motrices) reste un brin limité, et ses commandes tactiles frustrantes au premier abord, il s’illustre par ses qualités dynamiques et son efficience. Forcément, les tarifs (pas donnés, attendons les offres en LOA/LLD ?) grimpent avec les niveaux de finition. À partir de 34 300€ en LBX « tout court », 40 300€ en Emotion, et 42 800€ en Cool. Jusqu’à atteindre 47 000€ pour l’Original Edition en transmission intégrale. Une configuration que l’on a également hâte de pouvoir essayer sur Automobile Propre. Alors, qu’en pensez-vous ?
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