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Nouvelle incarnation du haut de gamme à la française, la DS 9 sur le marché des berlines premium avec une technologie hybride rechargeable héritée des autres modèles du groupe tricolore. Que vaut-elle sur la route ? Nous avons pu la tester en configuration 225 chevaux.
Séparé depuis quelques années déjà des autres marques du groupe PSA, désormais Stellantis, DS continue d’étoffer sa gamme. Après s’être focalisé sur les SUV avec la DS 3 et la DS 7, la marque premium investit le segment des berlines avec sa nouvelle DS 9.
Berline 5 places et 4 portes, la DS 9 affiche 4,93 m de long, 1,93 m de large et 1,46 m de haut. Elle se caractérise par son grand empattement de 2,90 m. Une caractéristique censée répondre aux attentes d’une clientèle chinoise qui apprécie l’espace, notamment au niveau des places arrière pour le transport des séniors. Car n’oublions pas que cette DS 9 est un modèle « made in China » qui cherche avant tout à séduire une clientèle huppée sensible au « luxe à la française ».
Comme de coutume sur les modèles de DS, les détails ont été particulièrement bien travaillés, qu’il s’agisse des optiques ou des discrets clignotants intégrés dans les montants arrière.
Côté technique, cette nouvelle DS 9 e-tense n’apporte rien de bien nouveau et puise dans les composants déjà largement utilisés sur les autres modèles du groupe tricolore. Si elle est aussi déclinée dans une version ultra-sportive de 360 chevaux, nous optons pour la plus sage configuration 225 cheval pour cet essai. Configurée en traction, celle-ci associe un moteur 1,6 l Turbo essence de 180 chevaux à un bloc électrique de 110 chevaux.
Au niveau de la batterie, le bloc cumule 11,9 kWh de capacité brute (9,3 kWh de capacité nette). Il promet jusqu’à 48 km d’autonomie WLTP et se charge en 2 heures environ sur une wallbox en 7,4 kW.
Aux places arrière, cette DS9 profite de son grand empattement et offre un confort royal. Il y a de la place pour les jambes et les passagers pourront bénéficier des sièges chauffants, ventilés et massants. S’y ajoutent un bel accoudoir central, deux prises USB et un système de commande de la climatisation.
Cumulant 510 litres de capacité, le coffre est correct. Il dispose d’un petit double fond permettant d’y ranger facilement les câbles de recharge. Côté modularité, ce n’est pas fou. Très lourde, la banquette ne se rabat que d’un seul tenant et ne permet pas de bénéficier d’un plancher totalement plat.
À l’avant, la présentation est luxueuse, notre modèle d’essai bénéficiant d’une option « cuir intégral », facturée près de 5 000 €. Une fois encore, les détails ont été particulièrement soignés. Seul remarque : les commodos qui font un peu « old school » sur cette grande berline premium.
Évidemment numérique, le combiné d’instrumentation s’étend sur 12 pouces de diagonale. Via l’une des deux molettes intégrées au volant, il sera possible de changer l’affichage, par exemple pour intégrer la navigation sur toute la largeur de l’écran. Compatible avec Android et Apple CarPlay, un écran tactile 12 pouces trône au centre de la planche de bord. Celui-ci permet d’accéder au système multimédia, mais aussi aux différents réglages de la climatisation.
Au niveau des équipements, on retrouve un chargeur par induction, des prises USB et des rangements à peu près partout.
Si elle vante ses dimensions sportives, la nouvelle DS 9 e-tense reste avant tout axée sur le confort. Équipée du régulateur actif, du dispositif de maintien dans la voie et même d’un capteur infrarouge qui surveille l’attention du conducteur, la berline premium est particulièrement adaptée aux longs trajets. Sur autoroute, les amortisseurs filtrent bien les aspérités de la route. En matière d’insonorisation, le constructeur a mis le paquet avec du double vitrage latéral.
Dans une conduite plus dynamique, la berline de DS parvient également à se défendre même si elle n’est pas vraiment faite pour ça. Dotée d’une classique suspension pilotée, cette DS 9 225 e-tense abat le 0 à 100 km/h en 8,3 secondes. Malgré ses 1 840 kilos, elle offre de bonnes prises d’appuis dans les virages, sa longueur et son grand empattement lui conférant une bonne stabilité.
Si la fiche technique promet près de 50 km d’autonomie en mode électrique, l’ordinateur de bord ne nous en a annoncé que 22 km au moment du départ avec une batterie chargée à 100 %.
En consommation, la DS 9 e-tense affiche une moyenne de 6,7 l/100 km sur un parcours mixte d’environ 100 kilomètres. C’est correct mais pas extraordinaire au regard des 1,5 l/100 km annoncés par le cycle WLTP. Pour arriver à une telle moyenne, il vous faudra recharger souvent. Dans le cas contraire, cette DS 9 e-tense oscillera davantage entre 9 à 10 l/100 km voire 12 l/100 km avec une conduite un peu plus appuyée.
Facturée 54 000 € dans sa version de base, la DS 9 e-tense 225 grimpe à 56 900 € pour la version Rivoli+ de notre modèle d’essai et même 67 900 € une fois ajoutées toutes les options. Naturellement plus chère que la Peugeot 508 hybride rechargeable (à partir de 46 500 €), cette DS 9 e-tense affiche également 6 300 € de plus que la classique DS 9 Puretech 225 ch essence. Un surcoût qui pourra être gommé par l’absence de malus et l’exonération partielle de TVS pour les pros.
Les amateurs de sensations sportives pourront également opter pour la version 360 chevaux. Configurée en quatre roues motrices, celle-ci intègre au train arrière un second moteur électrique de 113 chevaux. Elle est affichée à partir de 65 500 €.
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