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Électrique contre thermique : pourquoi l’équation financière penche pour la voiture électrique

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Une récente étude menée par Charge France et le Boston Consulting Group (BCG) confirme les économies permises dans le cadre de l’acquisition d’une voiture électrique. Le rapport montre également que les obstacles à l’adoption ont tendance à disparaître rapidement. Voilà ce qu’il faut retenir.

Jusqu’à 1 600 euros d’économies par an

Depuis plusieurs années, la question du coût réel des voitures électriques divise. Certains pointent le prix d’achat encore élevé, mais plusieurs études tendent à montrer que l’équation économique penche désormais clairement en faveur du 100 % électrique. En France, comme dans la plupart des pays en Europe, les gains financiers liés à l’usage sont significatifs. Au point de compenser rapidement l’investissement initial.

Un premier élément clé concerne le coût total de possession, c’est-à-dire la somme de toutes les dépenses associées à un véhicule sur sa durée de vie : achat, coût de l’électricité, entretien, assurance et valeur de revente. Selon une récente analyse de Charge France et du Boston Consulting Group (BCG), une voiture électrique coûte déjà moins cher qu’un modèle thermique ou hybride rechargeable dans la grande majorité des cas.

Cela peut aller jusqu’à 1 600 euros d’économies par an pour un ménage français, principalement grâce à des dépenses d’énergie réduites et à une maintenance moins onéreuse. L’avantage économique s’explique d’abord par le prix de l’électricité, nettement inférieur à celui de l’essence ou du diesel pour parcourir une distance équivalente. Même si le tarif sur une borne publique varie, le coût moyen au kilomètre reste avantageux.

La valeur de revente va s’améliorer

À cela s’ajoute une usure mécanique moindre : un moteur électrique comporte moins de pièces en mouvement qu’un moteur thermique, ce qui réduit le besoin d’entretien et limite les visites au garage. Un autre facteur souvent négligé est la valeur de revente. Jusqu’ici considérée comme un point faible des voitures électriques, la revente tend à s’améliorer à mesure que la demande s’accroît sur le marché de l’occasion.

Aujourd’hui, le prix de revente conseillé pour un véhicule thermique atteint en moyenne 45 % de la valeur d’achat, contre seulement 37 % pour un véhicule électrique, après 5 ans d’utilisation. Cet écart de valeur de revente devrait se réduire de 8 points de pourcentage aujourd’hui à 3 points d’ici 2035. C’est encourageant !

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Bonne dynamique pour l’électrique

Ces perspectives s’inscrivent dans une dynamique globale où la part des voitures électriques dans les immatriculations neuves ne cesse de croître en Europe. Les ventes ont progressé de 24 % au premier semestre 2025. De manière générale, l’étude montre que les obstacles techniques liés à l’autonomie et au temps de recharge s’amenuisent eux aussi. Cela rend l’usage quotidien plus accessible.

Voilà pour la vision micro, mais il est aussi question d’enjeux macroéconomiques. Au-delà du budget des ménages, la généralisation des véhicules électriques pourrait permettre à l’Europe de réduire de 15 % ses importations de pétrole d’ici 2035. Cela représente entre 40 et 45 milliards d’euros économisés chaque année. Un levier financier d’ampleur qui renforce également l’indépendance énergétique du Vieux continent.

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