En charge du pôle Low Emission Vehicle de Peugeot, Anne-Lise Richard a répondu aux questions d’Automobile Propre lors du salon de l’automobile de Genève.

En charge du pôle Low Emission Vehicle de Peugeot, Anne-Lise Richard revient avec Automobile-Propre sur la stratégie d’électrification de la marque et sur ses ambitions dans le domaine de l’hydrogène.

« Chez Peugeot, dès 2019 chaque fois que nous allons lancer un nouveau modèle, nous allons lancer systématiquement avec une version électrifiée. Sur les segments du style 208, 2008, ce sera des versions 100% électriques. Sur les segments que l’on appelle plutôt supérieurs – par exemple la 3008, 508 et 508 SW – ce sera la technologie hybride rechargeable » résume Anne-Lise Richard,En charge du pôle Low Emission Vehicle de Peugeot. Celle-ci nous donne rendez-vous d’ici quelques mois pour découvrir plus en détails la Peugeot e-2008, future grande sœur de la e-208.

C’est assez difficile de répondre à ça. Cela va clairement dépendre des différentes incitations fiscales qui sont mises en place dans les différents pays. Nous dans le groupe PSA et chez Peugeot, nous avons fait le choix de la plateforme e-CMP qui permet de produire sur une même ligne à la fois des 208 essence, diesel ou e-208 et de s’adapter au rythme de la transition des clients vers l’électrique. Sur l’intégralité du marché européen, on pourrait imaginer qu’une voiture sur dix – et encore c’est assez pessimiste – pourraient être en électrique.

De l’hydrogène pour les utilitaires

Au-delà de l’électrique à batteries, l’entrevue avec Anne-Lise Richard a également été l’occasion d’obtenir des détails quant aux ambitions du constructeur dans le domaine de l’hydrogène. « C’est une technologie sur laquelle on travaille. Ce que l’on a annoncé c’est qu’on aurait des propositions à faire dans les prochains mois » nous détaille notre interviewé qui évoque une offre destinée aux professionnels. « Car pour investir en termes de recharge, ce sont des investissements qui sont encore très massifs » justifie-t-elle.

Une offre hydrogène qui devait être essentiellement concentrée sur les véhicules utilitaires. « On pense que cela pourrait être une offre très intéressante » juge notre interlocutrice. Le groupe pourrait même aller au-delà. « On reste clairement attentifs à ce qu’il se fait sur le marché et on travaille pour adapter l’offre sur les véhicules particuliers » nous confie Anne-Lise Richard.

Quant au gaz naturel pour véhicules (GNV), la représentante de Peugeot nous confirme s’intéresser « à toutes les énergies qui permettent de réduire les émissions de CO2 ». « Pour l’instant, nous n’avons pas fait d’annonce sur le sujet, qu’il s’agisse de PSA ou de Peugeot. On regarde quel type d’offre pourrait être pertinente mais bien sûr c’est aussi au panorama des choses que l’on regarde et pour lesquelles on s’aura s’adapter » précise-t-elle.