Alpine prépare non pas trois, mais cinq modèles électriques. Deux projets supplémentaires de SUV viennent d’être annoncés.
Début 2021, lors de la présentation du plan « Renaulution », Luca de Meo a annoncé qu’Alpine va rapidement devenir une marque 100 % électrique. Trois modèles sont prévus.
Le premier sera une citadine, dérivée de la nouvelle R5. Elle arrivera en 2024. En 2025, il y aura un crossover compact, qui sera assemblé à Dieppe. Puis fin 2025/début 2026, Alpine lancera une remplaçante électrique de l’A110.
Mais ce n’est pas tout. Lors d’une conférence dédiée aux investisseurs ce 8 novembre, Luca de Meo vient d’officialiser deux nouveaux projets. Et les deux seront encore des crossovers, qui viendront compléter le « dream garage » d’Alpine par le haut. Il y aura ainsi en 2027 un modèle pour le segment D, puis en 2028 un modèle de segment E, soit le très haut de gamme !
À lire aussi Alpine Alpenglow Concept : du rêve de salon, le concret attendraCes véhicules vont aider la marque à partir à la conquête de l’international. Luca de Meo a ainsi annoncé son intention de lancer Alpine en Amérique du Nord. La Chine est aussi dans le viseur. La moitié de la croissance doit ainsi se faire en dehors de l’Europe.
Preuve de l’importance du label, dans la nouvelle organisation du groupe, Alpine reste un « business-unit » à part entière. La marque va bien sûr profiter des activités et technologies d’Ampere, la nouvelle entité de Renault dédiée à l’électrique et aux software. Alpine compte aussi « s’appuyer sur des partenariats commerciaux et le soutien d’investisseurs pour accélérer sa croissance et son expansion internationale ».
Le chiffre d’affaires doit atteindre 2 milliards d’euros en 2026, et plus de 8 milliards après 2030. A ce moment, la marge opérationnelle doit être de 10 %.
Des Alpines SUV, n’importe quoi. Encore une marque dénaturée, et un VE peu efficace à grande vitesse.
Des SUV en plus. C’est vrai que c’est le genre de carrosserie qui est encore trop peu représenté su nos routes… Pffff
Le premier sur la plateforme de la nouvelle R5. Ok, le « re-use » est (très) fréquent en industrie, on ne change pas la recette, cela place Alpine plus comme une marque qu’un constructeur (mais c’était déjà le cas des berlinettes à l’époque). En l’absence de visuel j’imagine un Captur badgé Alpine… 😬 A voir.
Et 2028 pour attendre ce qui semblerait être une vraie nouveauté… 6 ans, ok, y’a pas le feu au lac.
Voyez dans mes propos moins le cynisme que l’impatience.
des cross over dans cette periode d’austerité ecologique/economique de plus en plus prégnante, c’est une stratégie curieuse.
Il faudrait peut-être informer les lecteurs qui n’ont pas de connaissance sur le rôle des segments, ça éviterait les drôles de comparaison de voiture qu’on peut avoir actuellement en se basant uniquement sur l’autonomie et la taille. Ca permettrait d’affiner le choix d’un véhicule, même si j’avoue c’est un peu particulier dans le monde de l’électrique.
Cela fait donc 5 modèles Alpine (marque remplaçant Renault-Sport) pour 2028.
Donc du sport et du luxe et (surtout) de la rentabilité.
Et… 6 modèles Renault (ou Ampere, appelez les comme vous voulez) pour 2030.
Mégane, Scénic, R5, R4 (niche ?), + 2 ?
+ Dacia Spring
Il y a quand même la moitié des modèles qui font dans le sport, le luxe, des marchés de niche…
Je ne comprends pas ces histoires de segments. Sur wikipedia, je vois que les segments D et E sont des berlines, or l’article parle de SUV.
La deuxième chose que je ne comprends pas, c’est le lien entre le segment et le niveau de gamme. Avec des raisonnements pareils, une camionnette de peintre c’est le grand luxe alors qu’une Porsche 911 est une chignole.