
Photographie : Stellantis
La production a officiellement démarré au sein de l’usine Stellantis d’Ellesmere Port, à quelques kilomètres de Liverpool. Il s’agit du tout premier site consacré à 100 % à la fabrication des modèles électriques du géant automobile.
L’usine Vauxhall d’Ellesmere Port passe à l’électrique
Le groupe a mis 115 millions d’euros pour convertir l’usine Vauxhall à l’électrique. Aujourd’hui c’est fait : le site devient le premier à ne produire que des véhicules électriques. Les premières camionnettes 100 % électriques viennent de sortir des chaînes de production. Au Royaume-Uni, l’usine d’Ellesmere Port fabriquera les Vauxhall Combo, Opel Combo-e, Peugeot e-Partner, Citroën ë-Berlingo et le Fiat E-Doblò. Dans un second temps, Stellantis précise que l’usine produira aussi le Vauxhall Combo Life, le Peugeot e-Rifter et le Citroën ë-Berlingo Multispace.
À lire aussi Stellantis – La plus grande usine au monde de moteurs diesel va passer à 50 % d’électriques en 2024Pour Kemi Badenoch, secrétaire d’État aux Affaires et au Commerce, « cette annonce est la démonstration que le gouvernement britannique a trouvé la bonne formule pour accueillir les grands groupes de l’industrie automobile ». La femme politique britannique précise que le Royaume-Uni fait tout pour « rester à la pointe de l’innovation dans le secteur automobile ». Avec cette stratégie le gouvernement cherche à conserver des emplois dans une industrie essentielle à sa chaîne d’approvisionnement au sens large.
L’évolution du site de 1962 à aujourd’hui
Parallèlement, Stellantis s’est engagé à travailler aux côtés du gouvernement pour « s’assurer que l’industrie automobile britannique reste compétitive sur le secteur de l’électrique ». Pour devenir la première usine Stellantis au monde à ne produire que des modèles électriques, le site d’Ellesmere Port a subi plusieurs changements importants : l’ajout d’un atelier d’assemblage de batteries, la transformation des chaînes d’assemblage et le déplacement de l’atelier de carrosserie. De quoi réduire la superficie totale de 60 % et d’améliorer l’efficacité énergétique de l’usine.
Selon Diane Miller, directrice de l’usine d’Ellesmere Port, « le démarrage de la production de véhicules électriques à Ellesmere Port est le signe d’un avenir radieux pour l’usine ». Construit en 1962, le site d’Ellesmere Port a produit sa première voiture en 1964. Il s’agissait de la Vauxhall Viva. L’Opel Astra est également sortie de cette usine. Aujourd’hui, la Vauxhall Combo Electric devient le premier modèle électrique à voir le jour sur les rives de la Mersey.
Mais qu’elle est la capacité de production réelle d’une usine réduite des 2 tiers ?
Production de eVUL en GB, (+ e208 en Espagne) et ouin-ouin qui en appele au patriotisme économique !
÷ un petit HS : pour un pays condamné à l’isolement après son brexit, ça se passe pas trop mal pour l’instant
Avec une usine réduite des 2/3, peut-on parler « d’avenir radieux » ?
Les sites Vauxhall ont-ils d’ailleurs un avenir au sein de Stellantis ?
C’est une excellente nouvelle….
Vivement que les utilitaires passent à une énergie propre. Parce qu’en ville, c’est l’horreur tous ces utilitaires qui crachent leur mazout puant…. Et ils sont de plus en plus nombreux…
Donc, ça ne sert à rien d’avoir des VE en ville si les utilitaires continuent à nous enfumer !!!
Y’a pas un jour où je ne croise pas un utilitaire qui dégage ses suies noires et nauséabondes…. Vivement la fin des mazouts….
Espérons qu’à l’avenir, les constructeurs, (Stellentis ou d’autres), se penchent SEIEUSEMENT sur des e-VUL, avec plateforme conçue pour l’élec, n’ayant pas une autonomie ridicule, surtout en charge, et permettant aux artisans de se passer de groupe électrogène, et pouvoir rentrer à l’atelier …, le tout à u prix « décent » !
J’ai bien peur, qu’une fois de plus, il faille attendre les Chinois, surtout pour les e-VUL légers, car les ricains qui commencent à en sortir, sont trop gros, eux .
On peut souhaiter qu’enfin les véhicules utilitaires se mettent maintenant avec une usine dédiée à l’électricité car jusqu’à maintenant vu la faiblesse d’offre sérieuse c’était pitoyable.