En 2021 encore, les moteurs diesel représentaient 67 % de la production de l’usine Stellantis de Tremery, en Moselle, mais ils…

En 2021 encore, les moteurs diesel représentaient 67 % de la production de l’usine Stellantis de Tremery, en Moselle, mais ils tomberont à 30 % en 2024 comme l’a annoncé le groupe ce mercredi, tandis que les essences, dont ceux qui constituent la partie thermique des voitures hybrides rechargeables, atteindront 20 %. Quel revirement spectaculaire pour les mécaniques tournant au gazole qui, il y a encore dix ans, représentaient plus de la moitié des ventes de voitures neuves en Europe ! Et leur chute va continuer à vitesse grand V, la Peugeot 408 nouvellement dévoilée faisant par exemple l’impasse sur ce carburant, jusqu’à probablement n’être réservées qu’aux seuls utilitaires.

La chasse au CO2 a cependant un coût en matière d’emplois, un moteur électrique étant constitué d’un tiers du nombre de pièces requis pour son équivalent thermique et demandant donc moins de temps et moins de main-d’œuvre pour être assemblé. Ainsi, l’usine de Tremery, ouverte en 1979, compte aujourd’hui 2 400 employés, contre 3 000 en 2019.

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