
En 2021 encore, les moteurs diesel représentaient 67 % de la production de l’usine Stellantis de Tremery, en Moselle, mais ils…
En 2021 encore, les moteurs diesel représentaient 67 % de la production de l’usine Stellantis de Tremery, en Moselle, mais ils tomberont à 30 % en 2024 comme l’a annoncé le groupe ce mercredi, tandis que les essences, dont ceux qui constituent la partie thermique des voitures hybrides rechargeables, atteindront 20 %. Quel revirement spectaculaire pour les mécaniques tournant au gazole qui, il y a encore dix ans, représentaient plus de la moitié des ventes de voitures neuves en Europe ! Et leur chute va continuer à vitesse grand V, la Peugeot 408 nouvellement dévoilée faisant par exemple l’impasse sur ce carburant, jusqu’à probablement n’être réservées qu’aux seuls utilitaires.
La chasse au CO2 a cependant un coût en matière d’emplois, un moteur électrique étant constitué d’un tiers du nombre de pièces requis pour son équivalent thermique et demandant donc moins de temps et moins de main-d’œuvre pour être assemblé. Ainsi, l’usine de Tremery, ouverte en 1979, compte aujourd’hui 2 400 employés, contre 3 000 en 2019.
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Reste à voir comment ils arriveront à vendre les 50% de moteurs thermiques en 2024.
Au rythme ou ça va, on est parti pour une transition très rapide vers le tout électrique. Les hybrides rechargeables étant vendus plus cher que l’électrique, quel intérêt, quand les bornes de recharge fleurissent partout ?
Les constructeurs français semblent en bonne position pour passer le virage électrique dans le peloton de tête par la production en interne de l’ensemble des éléments constitutifs du véhicule électrique .
Donc , sauf problèmes d’approvisionnement – qui peuvent amoindris par le recyclage – les 2 constructeurs français font preuve d’une capacité d’adaptation intéressante .
arretez avec :
« La chasse au CO2 a cependant un coût en matière d’emplois, un moteur électrique étant constitué d’un tiers du nombre de pièces requis pour son équivalent thermique et demandant donc moins de temps et moins de main d’œuvre pour être assemblé. Ainsi, l’usine de Tremery, ouverte en 1979, compte aujourd’hui 2 400 employés, contre 3 000 en 2019. »
avec les batteries c’est certainement plus d’emploi.
mais c’est sur qu’il faut la volonté de construire de l’electrique .
On ne peut que se féliciter qu’un moteur électrique coutent moins cher à produire.
Cela évitera à des employers de travailler pour rien, à chaque époque une évolution.
Ils pensent encore vendre 50% de moteur thermique en 2024 et donc vendre des hybrides rechargeables. Mon sentiment c’est qu’ils se font beaucoup d’espérance! Pourtant ils donnent la réponse dans leur communiqué: 1/3 de pièces en moins dans un moteur électrique, moins de temps et moins de MO. Alors ils écrivent clairement qu’un moteur électrique coût moins cher à produire que sont équivalent thermique. Alors mettre deux moteurs dans de deux technologies différentes dans un voiture est stupide. Un grand patron de l’automobile avec logiquement dit il y en a un de trop.
Alors d’ici là ils pourront corriger et coller un peu plus à l’évolution inéluctable.
En 2025 combien restera-t-il de voitures avec un moteur thermique dans les ventes: alors peut être 50% au premier janvier 2025 mais je n’y crois pas au 31 décembre 2025.
On imagine que cette usine ne produit qu’une toute petite partie des moteurs du groupe Stellantis.
Donc l’usine sera peut-être à 50% de moteurs électriques dans 2 ans, mais sûrement pas tout Stellantis.
Stellantis a une gamme élec très courte et quasiment aucun projet pour dans 2 ans : ils vendent aujourd’hui entre 5 et 10% de motorisation électrique.
Ils ne seront sûrement pas à 50% dans 2 ans.
c’est ce qu’on appelle changer de tremerie?