Nous l’attendions avec curiosité : l’avant-première du film A Contresens diffusé sur internet ce 4 novembre ne nous a pas déçus, bien au contraire. Reprenant une à une les contre-vérités et les « fake news » diffusées sur certains médias à propos de l’empreinte écologique et sociale du véhicule électrique, Marc Muller et Jonas Schneiter sont partis enquêter sur le terrain, dans les mines du Congo, les salars du Chili ou une usine de recyclage des batteries en Belgique. Et ils montrent de manière magistrale comment des informations ont été manipulées par certains lobbys et groupes d’intérêt pour discréditer la voiture électrique.
Terres rares, cobalt, lithium, émissions de CO2, recyclage des batteries : la voiture électrique ne serait pas aussi verte qu’espéré. C’est du moins l’image qui est véhiculée depuis maintenant plusieurs années par bon nombre de médias. « À force de voir des infos à charge, j’ai décidé de vérifier par moi-même » explique Marc Muller, un producteur et journaliste de la RTS (Radio Télévision Suisse). Avec Jonas Schneiter et Zelda Chauvet, il a mené une enquête pendant 2 ans. En utilisant les grands moyens puisque leur recherche de la vérité les a menés jusqu’aux mines de cobalt du Congo, en passant par les salars du Chili – où est extrait le lithium – et par une usine de recyclage de batteries en Belgique. Ils ont aussi démonté complètement deux voitures, l’une électrique (Renault Zoé), l’autre à essence (Fiat Punto) dont ils ont analysé les pièces au microscope électronique.
Pas de terres rares dans les batteries
Première révélation : il n’y a pas de terres rares dans la Renault ZOE, ni dans la batterie, ni dans le moteur. Par contre, il y en a bien dans le pot catalytique de la Fiat Punto, comme dans ceux de la plupart des voitures thermiques.
Pour les visiteurs assidus d’Automobile Propre, ce n’est pas une surprise. En effet, dans une enquête publiée en février 2018, nous vous avions déjà expliqué qu’il n’y a pas de terres rares dans les batteries lithium-ion. Cette démonstration faite dans le film vient donc confirmer magistralement que le procès fait aux batteries des VE, lesquelles contiendraient des terres rares dont l’extraction serait extrêmement polluante et irrespectueuse des droits humains, est totalement injustifié. Malheureusement, bon nombre de journalistes peu scrupuleux ou peu sérieux continuent à propager cette fake news. Dans le film, Marc Muller s’est notamment rendu chez Guillaume Pitron, auteur du livre La guerre des métaux rares et il l’a interrogé sur la question. Devant la caméra, Guillaume Pitron a répété une nouvelle fois les contre-vérités qu’il propage sur toutes les chaînes.
Enquête sur le lithium
Un autre élément présent dans les batteries est fortement décrié. Son extraction dans les déserts salés (« salars ») d’Amérique du Sud par pompage de saumures en profondeur ferait fuir les flamands roses et priverait d’eau potable les populations des alentours. Pour en avoir le cœur net, Marc Muller et son équipe se sont rendus dans le salar d’Atacama, dans le nord du Chili. Après avoir interrogé des habitants, des défenseurs de la nature, des ONG locales et des dirigeants de la société SQM, responsable de l’extraction, Marc Muller n’a trouvé aucune preuve formelle de la véracité des reproches faits à l’exploitation du lithium dans ces régions. « Le fait est qu’aucune étude ne prouve que ces pompages sont nuisibles à l’environnement, mais aucune ne démontre le contraire non plus », explique-t-il. Concernant les flamands roses, d’autres raisons peuvent expliquer leur raréfaction dans la zone : « Il y a eu des sécheresses terribles, entrecoupées de pluies diluviennes qui peuvent avoir provoqué leur déplacement vers des régions voisines », nous dit-il.
Par contre, Marc Muller a découvert une information intéressante communiquée par SQM : le lithium est en réalité un sous-produit, pour ne pas dire un déchet, issu de l’exploitation du principal élément extrait dans les salars, le potassium. La production de lithium ne consomme donc pas d’eau supplémentaire par rapport à celle qui est pompée pour l’obtention du potassium, lequel est très prisé pour la fabrication d’engrais.
Au passage, le film signale une autre information essentielle que nous avons récemment révélée dans un article du site revolution-energetique.com, le petit frère d’Automobile Propre : la majorité du lithium utilisé dans le monde et dans les batteries ne provient pas de ces salars d’Amérique latine, mais bien de mines situées en Australie dans lesquelles la technique d’extraction ne nécessite pas de pompage d’eau.
Cobalt : pas d’enfants dans les mines
Dans les mines de cobalt situées dans la République démocratique du Congo, aux alentours de Kolwezi, Marc Muller et son équipe ont enquêté sur la présence d’enfants. 50 à 60 % de la production mondiale de cobalt proviennent de cette région. Selon le constat des journalistes, le cobalt y est principalement extrait dans d’immenses mines industrielles. La plus importante est exploitée par la multinationale Glencore. Aucun enfant n’y travaille, pour une raison bien simple : la production, entièrement mécanisée, est réalisée par des machines géantes. L’exploitation d’enfants n’y serait donc d’aucune utilité. D’où viennent alors les photos dénonçant le travail d’enfants dans ces mines ? Réponse : des mines artisanales d’où sont issus 20 % du cobalt extrait dans le pays. La moitié d’entre elles sont légales et exploitées par des coopératives bien organisées et surveillées. Comme Marc Muller a pu le vérifier, aucun enfant n’y est utilisé. L’autre moitié sont des mines illégales. Des habitants et des familles pauvres creusent le sol, souvent dans leur jardin, à la recherche de minerai de cobalt dont la revente leur procure de maigres revenus leur permettant de survivre. Les autorités n’interviennent pas, car cette activité est souvent le seul moyen de subsistance de ces familles.
C’est dans ces petites mines familiales et illégales, lesquelles représentent à peine 5 % de la production mondiale de cobalt, qu’il est possible de photographier le travail d’enfants… puis de publier ensuite les images dans des reportages à sensation qui feront le tour du monde pour ternir la réputation des véhicules électriques et de leurs batteries.
Recyclage des batteries
Qu’en est-il enfin du sort des batteries en fin de vie ? Contrairement à la fausse rumeur qui circule, leur recyclage est non seulement possible, mais rendu obligatoire par une directive européenne. Les lecteurs d’Automobile Propre le savent depuis longtemps puisque nous avons déjà publié 2 reportages sur des usines de recyclage, l’une exploitée par la SNAM près de Lyon, l’autre par l’entreprise allemande Duesenfeld. Celle-ci a d’ailleurs mis au point une technologie peu énergivore dont l’impact sur l’environnement est particulièrement réduit.
Marc Muller est allé en observer une autre, celle du groupe belge Umicore, située à Hoboken près d’Anvers. Ses conclusions sont conformes à ce que nous vous avions déjà expliqué : 95 % des composants des batteries sont recyclés, y compris le cobalt « qui peut être réutilisé à l’infini », précise le journaliste.
Une désinformation organisée
Après la diffusion du film, nous avons pu assister à un débat « virtuel » auquel a participé l’aéronaute et l’écologiste suisse Bertrand Piccard. Ce fut notamment l’occasion de revenir sur une question déjà abordée dans le film : quelle est l’origine de tous ces mensonges et contre-vérités qui ternissent l’image verte des véhicules électriques ? « Des fausses informations sont notamment propagées par les lobbys du pétrole » pour qui le développement de l’électromobilité constitue une menace sérieuse, explique Marc Muller. Il cite notamment les frères Koch, deux magnats américains du pétrole. Nous vous en avions déjà parlé sur ce site en 2017 à l’occasion d’une vidéo intitulée « Les sales secrets des voitures électriques » qu’ils avaient financée et diffusée à l’époque.
« Certains constructeurs automobiles ont aussi cherché à discréditer la voiture électrique, pour gagner du temps », poursuit Marc Muller. « Les constructeurs européens ne croyaient pas vraiment au développement des véhicules électriques. Il a fallu le dieselgate pour avancer parce qu’ils ont perdu à cette occasion tout soutien politique. Ce contexte les a complétement chamboulés », nous confiait-il dans une récente interview. Particulièrement visé, Carlos Tavares, le patron de PSA n’a pas été épargné, ni dans le film ni pendant le débat qui a suivi. « Au fur et à mesure de nos investigations, nous avons remarqué que celui qui a le plus menti sur les véhicules électriques, c’est Carlos Tavares, le patron de PSA. Il a menti sur les véhicules électriques, sur l’impact des véhicules en général sur le climat. Alors qu’il était responsable à une époque du programme VE chez Renault ».
La vidéo est disponible en rattrapage jusqu’au 14 novembre
Pour ceux qui n’ont pas eu l’occasion de participer à l’avant-première du 4 novembre, sachez que les producteurs vous donnent la possibilité de visionner la vidéo et le débat « en rattrapage » jusqu’au 14 novembre. Pour cela, rendez-vous sur le site https://acontresens-lefilm.fr/
Sachez aussi que les journalistes vous proposent de télécharger l’app « Prove it » qui permet aux spectateurs d’accéder aux sources de l’enquête pour se forger leur propre opinion.
Concernant la diffusion ultérieure du film, il semble que des tractations soient en cours avec plusieurs chaînes de télévision, mais rien n’est encore formellement décidé. Sera-t-il possible de louer le film pour le projeter dans des cercles privés, par exemple en introduction de conférences, séances d’information, soirées-débat, etc. ? « Nous pourrons vous en dire plus d’ici fin de l’année », nous a répondu Jonas Schneiter.
À lire les commentaires, il y a 2 choses qui me gènent : la pollution induite par les mines de Cobalt et autres matériaux est elle abordée ? Diaboliser les uns, se faire passer pour vertueux n’est pas nécessaire quand on l’est vraiment. Tapper sur Peugeot via son patron, je comprends pas l’intérêt, c’est en Europe le fabriquant dont les voitures émettent le moins de CO2.
Bref, il y a sans doute du lobbying dans tout les sens, au regard des enjeux, on demande une info tangible, pas du sensationnel.
J’ai aussi vu le film en avant-première le 4 novembre. Excellent travail!
Le plus édifiant dans tout cela c’est que les grands médias n’hésitent pas à mentir délibérément sur commande, et donc sont corrompus. Tout ce que ce documentaire réalisé par une poignée de journalistes indépendants avec leurs propres moyens montre aurait pu aisément pu être vérifié par les grands journalistes des grandes rédactions avec les moyens quasi-illimités dont ils disposent.
Par exemple sur les enfants dans les mines de cobalt non seulement elles ne concernent qu’une extrême minorité de la production au Congo mais en plus les images diffusées par les détracteurs des VE elles ne proviennent probablement pas de ces mines. Les détracteurs des VE utilisent des images décontextualisées d’enfants dont on ne sait pas si elles préviennent réellement de mines illégales de cobalt au Congo.
Si ce documentaire n’a toujours pas été diffusé par les grandes chaînes c’est bien parce que les rédactions ne veulent pas être contredites et veulent continuer leur désinformation délibérée. Tout le reste nous le savions déjà mais là nous avons enfin des démonstrations claires. Je vais acheter le documentaire et le montrer dans le cadre privé à des amis qui croient aux fake news anti-VE.
Cette idée reçue que les batteries sont très polluantes à fabriquer à la vue dure. Ils viennent encore de le dire à Turbo sur M6….
J’ai acheté une Zoe 40 pour mon entreprise non pas par souci écologique – si cela fait du bien à la planète c’est tant mieux- mais sur des critères économiques. La voiture m’a coûté 17000 euros TTC après déductions de la remise du constructeur et des aides gouvernementales et de la région ( au total 12000€). A l’usage c’est agréable et économique, je fais 100 à 150 kms par jour, je recharge 6 à 8 heures en heures creuses sur une prise 10A. Je pensais installer une prise Green up 14A et je ne sens pas vraiment l’utilité. Seul reproche, j’aurais aimé une voiture plus courte style Iq ou Smart. Je trouvais l’autonomie de la Smart trop juste, je n’avais pas envie de calculer en fonction de mon parcours.
La voiture électrique OK pour les citadins ou les retraites. Pour les autres ça reste un gadget mais pas une solution utilisable
Comme je l’avais déjà evoqué , j’ai pas acheté un VE urbain pour l’écologie mais parce que c’est plus attrayant/confortable que son équivalent en thermique et que dans mon cas ca revient moins cher . Tant mieux si en plus c’est écologiquement plus vertueux qu’un VT.
Le VE pour qu’il pèse vraiment sur la qualité de l’air il faudra attendre que le parc atteigne au moins 50% du parc roulant , ce qui demandera des dizaines d’années (Même pas 5% en Norvège alors qu’un véhicule sur deux vendu est un VE depuis des années)
Quand a une influence sur le changement climatique ? , seule une generalisation du VE aux US , en Chine voir en Inde aurait un impact (France = 0,8% du CO2 mondial)
Une question demeure , est ce que les éléments recyclés sont utilisables pour la construction de nouvelles batteries ? j’ai lu un article scientifique,, mais l y a un moment déjà, que non , les batteries exigent une pureté des éléments que ne peuvent pas offrir ceux récupérés au recyclage
Ouais, ça me semble un peu extrême, limite idiot de démonter une zoe pour ‘prouver’ qu’elle ne contient pas de terre rares.
Il suffit d’aller demander à n’importe quel étudiant en électrochimie (même pas un expert hein!) pour savoir qu’il n’y a pas de terre rares dans une batterie Li-ion, mais à la rigueur des métaux plus ou moins rares ou ‘critiques’ au sens de l’europe ( comme le graphite naturel ou le lithium, c’est plus une question de définition).
Les terres rares on les trouve dans les Toyota hybrides qui utilisent encore des batteries NiMH: les terres rares (lanthane, cerium, neodyme, praseodyme, etc) sont dans le M ! Vous savez ces hybrides ‘auto-rechargeables’…
Ah oui, et puis les ‘terres rares’ ne sont pas forcement rares. Qui l’eut cru? Sans doute pas des journalistes en quête de sensationnel.
Un documentaire d’un indépendant ?? qui contredit des positions officielles de l’ONU…
Tavares n’a jamais été en charge de l’électrique chez Renault.
Tavares a été en charge du programme Megane 2…
Désolé, juste pour ça, 2 grosses erreurs, qui pour moi, rendent ce film caduque
Deux ans pour découvrir que les batteries Lithium n’ont pas de terres rares !!! et demander a un fabriquant ou Wikipédia ?
Je cite » Pour en avoir le cœur net, Marc Muller et son équipe se sont rendus dans le salar d’Attacama, dans le nord du Chili. Après avoir interrogé des habitants, des défenseurs de la nature, des ONG locales et des dirigeants de la société SQM, responsable de l’extraction, Marc Muller n’a trouvé aucune preuve formelle de la véracité des reproches faits à l’exploitation du lithium dans ces régions. »
Je ne connais pas le sujet mais en moins de 2 minutes je trouve ca :
https://www.amisdelaterre.org/interview-espoirs-et-craintes-autour-de-l-extraction-du-lithium-en-bolivie/
https://reporterre.net/Corruption-pollution-consommation-les-ravages-du-lithium-en-Argentine
2 ans pour savoir que l’Australie est devant le Chili et la Bolivie en production, vous avez Wikipedia
L’extraction du Lithium en Australie n’est pas polluante ? :
https://en.wikipedia.org/wiki/Lithium_mining_in_Australia#/media/File:Kalgoorlie_open_cast_mine.jpg
https://planet-terre.ens-lyon.fr/article/lithium-or-blanc.xml#enrichissement
Ca se discute
Le recyclage n’est pas un problème parce qu’en Europe c’est obligatoire !!! et Ailleurs dans le monde qui représente 90% du reste du monde ? quand il y aura des dizaines de millions de voitures électriques produites par an, aurons nous la capacité de recycler ?
On recycle 95% du contenu de la batterie, c’est bien mais combien de batteries sont réellement recyclées, y compris les batteries des portables, des vélos etc…. ?
Aujourd’hui il semble que l’on recycle assez bien en volume, sans être sur du % au moins 50%
De la a dire que c’est pas un problème je ne franchirai pas le pas
Il n’existe pas de voiture propre, l’électrique la thermique polluent, différemment, dans certaines circonstances l’électrique est mieux mais il faudrait comparer a usage égal, a nombre comparable sur les routes etc…
Je l’ai regardé hier et franchement je suis super déçu ! Une demi-heure à montrer des paysages et à parler du cobalt pour ne rien apprendre (ils n’ont pas cherchés à trouver des enfants dans les mines illégales), une demi-heure à parler du lithium pour ne pas avoir de certitude sur l’impact sur les populations locales et les flamant roses(ptêtre bin que oui, ptêtre bin que non…) Et enfin une demi heure pour au final taper (sans surprise) sur le lobby du pétrole. Gardez vos 10€, ça passera bien sur arte un de ces jour…
Le lithium est un déchet ? On le trouve dans les poubelles , pas besoin de creuser ?
J’ai moi aussi vu ce remarquable documentaire qui démonte enfin toute une série de fake news qui trainent depuis trop longtemps sur la toile et dans les médias.
Néanmoins, à propos de Glencore, cette société a été au centre d’une série de polémiques diverses (corruptions, pollutions, spéculation sur le faim et les crises, etc…). Le reportage ne parle nullement de tout ça. Est-elle vraiment honnête dans ses procédés?
Concernant le recyclage, Umicore parle de 95%, mais en refusant de parler de ses procédés. On doit donc les croire sur parole, ce qui me gêne. Dans d’autres sociétés de recyclage, on parle plutôt de 70-75% des éléments de la batterie recyclés.
Pour moi le principal obstacle, c’est que comme beaucoup je n’ai pas les moyens d’acheter une voiture neuve, j’ai jamais acheté de voitures de plus de 2000 €, et à ce prix là j’ai jamais vu de familiales électriques sur le marché de l’occasion… Ni même d’électriques tout court …
Je pourrais un jour m’acheter une électrique quand y en aura a 2000 € maximum en occasion… Mais comme je compte avoir d’autres enfants, pas une petite citadine bien entendu… entre les poussettes, les sièges auto et les courses forcément !
Très bon document indépendant et instructif ! La vérité finit toujours pas éclater.
Un point particulier : il ne faut pas confondre métaux rares ( des métaux que l’on trouve difficilement) et les terres rares ( classification de certains métaux dans le tableau de Mendeleïev). Cette différence n’est pas clairement indiquée dans l’article, que je trouve par ailleurs intéressant, car il confirme ce que je pensais sur le recyclage des VE : 95 %, c’est presque la totalité.
J’ai pu voir la diffusion le 4 Novembre, c’était vraiment excellent et j’ai hâte de le voir diffusé à grande échelle sur les chaines TV. A la fin du débat, les auteurs ont précisé que si leurs tractations n’aboutissaient pas avec les chaines TV, ils diffuseraient alors le film gratuitement sur Youtube.
Le fameux « Guillaume Pitron » c’est une fois de plus ridiculisé mais avec le sourire… Est-il vraiment convaincu des amalgames, contresens et conneries qu’il raconte ? Si oui, ça relève carrément de la psychanalyse, dans le cas contraire il est plus que temps de le mettre devant ses responsabilités. Quelle ONG aura le courage de lui coller un procès ? Il parle notamment du LUTECIUM, effectivement terre rare. Il dit qu’il faut 1250 tonnes de roche pour en extraite 1 kg mais est-ce vrai ? Il parle aussi de pollution catastrophique tout en restant très vague, quelles sont ses sources ? Pire est-il au courant que ce LUTECIUM est utilisé dans le craquage de produits PÉTROLIERS !!!
J’étais connecté et ça valait vraiment les 9 € de l’inscription. Le débat de 45 minutes qui a suivi était aussi très intéressant. Superbe travail.
Le film fait 1h35, dans le débat, l’équipe a dit qu’ils auraient pu faire un reportage de 4 heures. Et pourquoi ne pas monter un série documentaire en 5 volumes de 50 minutes diffusée sur France 5 et Arté. 2 ans de travail, ça les vaut bien, non ?
10,11€ la location du film pour 24H, je trouve cela un peu trop cher! Peut-être le prix de l’indépendance mais un tarif plus accessible aurait permis une diffusion plus large!
Pour les lecteurs suisses, le documentaire est disponible en location chez Blue TV.
« Première révélation : il n’y a pas de terres rares dans la Renault ZOE, ni dans la batterie ni dans le moteur. Par contre il y en a bien dans le pot catalytique de la Fiat Punto, comme dans ceux de la plupart des voitures thermiques. »
Dans la Zoé, non car elle a un moteur a rotor bobiné donc pas d’aimant permanent.
Par contre toutes les autres, (Tesla, hyundai, etc ) qui ont des moteurs à aimants permanent ont bien des terres rares (Néodyme, dysprosium,etc) car elles sont indispensables pour les aimants.
Et même quand il n’y a pas de terres rares, il faut beaucoup plus, de nickel, de cobalt, de cuivre, de lithium. que pour faire un véhicule thermique.
Et même si ils ne sont pas considérés comme des terres rares, ces métaux sont trés polluants à extraire, à concentrer et à transporter et à rassembler car ils sont très localisés à certains endroits du globe.