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Pour s’installer aux États-Unis, Nio voudrait bien que le gouvernement américain ouvre ses portes. William Li compare sa situation à celle de Tesla, accueilli à bras ouverts en Chine.
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Procédant par étapes, Nio concentre aujourd’hui son attention sur l’Europe et n’a jamais caché son ambition de venir s’installer également sur le marché nord-américain, USA et Canada. Selon les derniers plans officiels, cette nouvelle extension serait envisagée à partir de 2025. Mais, les récentes lois américaines ne sont guère favorables.
Dans un entretien accordé au Financial Times, William Li, fondateur et Directeur Général de Nio, a appelé le gouvernement américain à faire preuve de plus d’ouverture. Selon lui, Nio serait en droit de bénéficier d’une ouverture du marché américain comparable à celle du marché chinois pour Tesla.
L’entreprise américaine a en effet obtenu aisément tous les droits pour installer son usine à Shanghai et distribuer ses produits en Chine. De son côté, Elon Musk a été reçu avec le tapis rouge. Lors de sa dernière visite, il a bénéficié d’entretiens avec plusieurs membres du gouvernement à Pékin.
Selon Li, le commerce ne devrait pas être impacté à tel point par les sujets de tensions politiques entre superpuissances. Au nombre de ces arguments, on trouve aussi l’intérêt du consommateur américain, qui aurait ainsi accès à des produits attractifs proposés par les constructeurs chinois.
Il achève son « réquisitoire » en soulignant que Nio est côté à la bourse de New York et que trois quarts de ses investisseurs ne sont pas chinois.
Il est peu probable que Washington ait la même interprétation…
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