L’Italie fait à son tour savoir qu’elle n’est pas favorable au tout électrique dès 2035, souhaitant un report de la fin du thermique d’au moins cinq ans.
Le Parlement européen a voté début juin la fin de la vente des voitures neuves à moteur thermique, y compris les hybrides, pour 2035. Les différents pays membres doivent maintenant acter la mesure… et c’est loin d’être gagné.
Plusieurs gouvernements en place ont déjà fait savoir que cette échéance ne leur plaisait pas. Et pas des moindres, car ce sont de grands pays qui contestent le calendrier. Après la France ou encore l’Allemagne, place à l’Italie. On devine le point commun à ces nations : une importante industrie automobile, qu’il faut ménager, la transition vers le 100 % électrique faisant craindre de la casse sociale.
L’Italie ne s’oppose pas à la fin du thermique, mais souhaite la reporter de cinq années, soit 2040, une échéance que la plupart des pays européens avaient en tête, avant que le Conseil propose (en juillet dernier) 2035 dans le cadre d’un ambitieux plan climat pour le Vieux Continent.
À lire aussi Le tout électrique en Europe dès 2035 ? Pas si sûr !La proposition de l’Italie, dévoilée par l’AFP, va être soumise aux ambassadeurs des 27 pays de l’Union, lors d’une réunion à Bruxelles. Le texte italien a été signé par la Bulgarie, le Portugal, la Roumanie et la Slovaquie.
Ces pays proposent une baisse de 90 % des émissions pour les voitures neuves vendues en 2035, puis 100 % en 2040. Ce petit sursis permettrait d’éviter « des coûts disproportionnés et inutiles pour le secteur automobile comme pour les consommateurs ». Ce délai doit par exemple aider à développer l’infrastructure de recharge en Europe ou encore laisser les usines géantes de batteries monter en puissance.
Les États membres vont tenter de s’entendre lors d’une réunion à Luxembourg fin juin, avec les ministres de l’Environnement des 27. Ces derniers se prononceront à la majorité qualifiée. La date est clé, car la France s’occupe de la présidence de l’UE jusqu’au 30 juin. Ce sera après au tour de la République tchèque.
Reculer pour mieux sauter? Pas sûr que ça marche sur le long terme, car les chinois ne les attendront pas et sauront fournir de belles voitures éléctriques modernes en grand nombre dès 2025 – 2030…
Qui voudra encore payer une voiture thermique low-tech et son carburant après 2030 ? Alors que dire de 2035 – 2040 ?
Si c’est 2040, c’est dans quasi 20 ans. Suffisamment loin pour que les politiques et dirigeants actuellement au pouvoir puissent décider de ne rien faire, car dans 20 ans ils seront à la retraite de toute façon. Alors, a quoi bon s’exciter !
a 3euros le litre ou + , les clients vont les aider…
Plus on attend, plus l’industrie auto risque de prendre du retard face à ses concurrents.
Les marques qui réfléchissent vraiment ont déjà anticipé la fin du thermique.
Italie égal Fiat égale Stellantis égale Carlos Tavares. Il ne faut pas chercher plus loin.
Dommage quand on a fait cette excellent 500 électrique et son énorme succès. On a donc la bonne recette. Pourquoi pas la décliner?
Les ventes de thermique seront très faibles après 2030…
Je trouve plus bizarre qu’on produise encore des diesels qui seront interdits de circuler dans les ZFE d’ici 2 ans… Ceux qui achète un diesel aujourd’hui vont hurler dans 2 ans…
Qui voudra du thermique après 2030?
Déjà que je ne vois pas trop qui voudra (en tant que client) du thermique.
Pour tout plein de raisons. Et avec de l’essence au minimum à 3 eur le litre (logique puisqu’il h a un gros désinvestissement général dans les recherches de nouvelles sources de pétrole car désengagement des financiers.
Le VE est le meilleur allié des énergies renouvelables. Car un VE est avant tout une voiture donc qui reste à l’arrêt la plupart du temps donc peut se charger quand les éoliennes ou le solaire produisent.
Ce qui est interroge, c’est que la France devrait être le seul pays à promouvoir la fin du VT car nous sommes le seul pays où la production d’électricité « carburant » est décarbonée. Partout ailleurs, le développement du VE ne devrait effectivement pas être une priorité.
Il semble que nos voisins s’éveillent à la réalité physique des facteurs influant sur le réchauffement climatique. Nos dirigeants français, eux, continuent à moutonner.
Quand on m’expliquait il y a quelques temps que la France serait isolée dans son refus… et non seuls les pays qui n’ont pas d’industrie automobile sont pour.