Le Sydec est sans doute le seul syndicat de l’énergie à avoir opté pour une telle proportion de bornes rapides pour la recharge des véhicules électriques et hybrides rechargeables dans les Landes. Directeur technique adjoint du Pôle énergie, responsable du programme du déploiement des bornes, Eric Dubertrand valide encore ce choix presque 2 ans après l’ouverture de la dernière station (décembre 2017).
Un réseau stabilisé de 92 bornes
« Aujourd’hui, le réseau de recharge du Sydec compte 92 bornes : 45 rapides + 47 accélérées. C’est un choix des élus qui ont pensé, lors de la réalisation du schéma directeur en 2015, que le temps de recharge serait déterminant pour encourager la mobilité électrique. Il s’agissait aussi de prendre en compte la diversité des modèles de voitures du marché pour que tous puissent s’y raccorder avec les connecteurs T2, CHAdeMO et Combo CCS », indique Eric Dubertrand.
Ce parc est aujourd’hui stabilisé. Il n’est pas prévu pour l’instant de déploiement complémentaire au programme initial qui s’est étalé sur toute l’année 2017, en débutant fin 2016. « Nous sommes actuellement dans une phase d’observation de l’évolution du réseau », commente le directeur technique.
Taux de fiabilité : 90%
« Nous avons fait le choix de bornes rapides 50 kW avec stockage. Une solution nécessaire pour ne pas avoir à faire face à un abonnement électrique prohibitif. Quand le niveau d’énergie dans la batterie de la borne le permet, la puissance de recharge est de 50 kW. Dans le cas contraire elle descend à 36 kW », explique Eric Dubertrand.
Le choix a été fait d’une seule recharge à la fois. Le réseau rapide est composé de bornes EVTronic. « A l’époque, nous avions reçu un très bon accompagnement de cette entreprise installée dans notre région », se rappelle notre interlocuteur.
« Nous considérons que le parc rapide est d’une bonne fiabilité, avec un taux de 90% en moyenne », complète-t-il. Les chiffres lui donnent raison, car au moment de notre entretien, seulement 4 chargeurs 50 kW manquaient à l’appel.
« Des adaptations ont été réalisées, ainsi que des mises à jour logicielles, en particulier pour un bon fonctionnement de nos bornes avec les nouveaux modèles de voitures électriques », révèle notre interlocuteur.
Les bornes rapides sont les plus utilisées
« En 2018, 3.300 recharges ont été effectuées sur notre réseau. Pour 2019, nous sommes partis pour multiplier par 2 ces chiffres. Les bornes rapides sont 4 fois plus utilisées que les bornes accélérées. Ce qui prouve que nous avons fait le bon choix, et que les utilisateurs ont bien un besoin pour des recharges courtes au niveau du temps de connexion », estime Eric Dubertrand.
« Nous avons remarqué que 20% des abonnés à notre réseau ne résident pas dans notre département. Cet été, pendant les vacances estivales, nous avons connu des pics d’utilisation. Avec les vacanciers venus en voitures électriques, nous avons doublé le nombre de recharges par rapport à juin », chiffre-t-il.
MObiVE alimenté en énergie verte
Les bornes des Landes sont incluses dans le réseau MObiVE créé avec 4 autres départements de l’ancienne région Aquitaine : Dordogne, Gironde, Lot-et-Garonne et Pyrénées-Atlantiques. Il s’agissait à la fois de mutualiser la gestion des infrastructures, et de réaliser des achats groupés pour près de 700 bornes, dont une soixantaine de rapides (de 2 à 6 par département, sans compter les Landes).
L’investissement a été en partie financé par l’Ademe et la région. Ce maillage bénéficie en outre d’une offre verte via le fournisseur d’électricité Direct Energie.
« Chacun des 5 syndicats de l’énergie était autonome pour faire son choix en nombre de bornes rapides et accélérées. Depuis, porté par notre expérience, quelques-uns ont ajouté des chargeurs rapides avec stockage. Mais ce sont surtout les départements qui sont désormais rattachés à notre région élargie de Nouvelle-Aquitaine, qui vont s’inspirer de notre réseau pour installer un bon nombre de bornes rapides », se réjouit Eric Dubertrand.
Une bonne nouvelle, car certains de ces territoires faisaient jusqu’à présent quelque peu défaut dans le maillage national.
Nouvelle-Aquitaine électrique Tour
Les prises de position de Jean-François Villeret pour la recharge rapide, organisateur du Nouvelle-Aquitaine électrique Tour, sont une autre source de motivation pour les départements qui s’équipent désormais en IRVE. La 8e édition, programmée du 16 au 18 septembre prochain va d’ailleurs montrer qu’il est désormais possible d’effectuer sans problème plus de 400 kilomètres par jour en véhicule électrique.
Le fondateur de TVE disposent de quelques chiffres qu’il nous a communiqués : « 10 bornes rapides dans les Deux-Sèvres dont celle de Limalonges où nous passerons mardi matin ; 7 rapides et 2 ultrarapides en Haute-Vienne ; 57 rapides et 1 ultrarapide en Charente-Maritime ».
La région vient d’ailleurs de lancer un appel à projets pour un déploiement régional complémentaire en bornes 50 kW et 150 kW.
Inauguration en 2017 au NAET
« En septembre 2017, nous avions inauguré à Dax notre première borne rapide lors du passage de ce rallye. Les besoins en recharge des concurrents avaient permis d’effectuer un bon test en situation réelle de nos stations alors tout récemment mises en service », se souvient Eric Dubertrand.
« Cette année encore nous participons à cette manifestation, notre département étant traversé 2 fois, d’abord du Nord au Sud puis dans l’autre sens le 18. A Mont-de-Marsan, il y aura à cette occasion un atelier pro [NDLR : Conférence sur le thème de la mutation des flottes d’entreprises et des collectivités]. Avec les communautés de communes, nous organisons également régulièrement des événements en rapport avec le développement durable et l’avenir de la mobilité », ajoute notre interlocuteur.
« C’est d’ailleurs en étroite collaboration avec ces collectivités que les sites d’installation de nos bornes ont été choisis », tient-il à mettre en avant.
Les voitures électriques au Sydec
« Nous avons commencé à nous équiper de voitures électriques au Sydec avec une Peugeot iOn. C’était il y a 5 ans. Elle a été rejointe en 2017 par une Renault ZOE que j’utilise régulièrement. Je suis un fervent utilisateur de ces véhicules. Désormais, les agents formulent régulièrement des demandes pour que le syndicat se dote et utilise des voitures électriques. Ils sont aujourd’hui persuadés de la fiabilité, du confort d’utilisation et de l’autonomie suffisante de ces véhicules », témoigne Eric Dubertrand.
« Sur le sujet de la mobilité électrique, nous franchissons les caps les uns après les autres. D’ici à la fin de l’année, nous allons lancer un marché pour nous équiper de nouvelles voitures et de petits utilitaires électriques », dévoile le directeur technique.
Des projets de développement de la mobilité hydrogène et au gaz naturel ? « Il existe quelques projets privés, mais rien pour l’instant au niveau du Sydec », conclut notre interlocuteur.
Automobile Propre et moi-même remercions vivement Eric Dubertrand pour son témoignage et sa réactivité.
très bien et efficace ! exemple a suivre…
quand on veut et et qu’on réfléchit ça fonctionne. 90% c’est pas mal ! comparer au reseau CORRI DOOR EDF :) :) :)
Nous n’avons presque plus de pétrole pour nos bagnoles, le plein de liquide se fait en 3 minutes maxi, pour les VE c’est minimum 30 minutes pour très peu d’autonomie. Il va y avoir problème avec notre électricité, seul le nucléaire peut répondre aux besoins des VE dans les 10 ans avenir, ça n’est pas les EnR qui vont régler le problème. Quand je vois le titre: un choix visionnaire !!! Oui, de politicards égoïstes qui font briller la vitrine, car si tout les départements se mettent demain 22 septembre à poser ce type de bornes, je vous fout mon billet, qu’il faudrait choisir entre, arriver au travail et qu’il y ai de l’électricité, ou rouler en VE, mais pas les deux en même temps. Allez les forts en math, prouvez moi le contraire car là nous allons droit dans le mur !!!!!!!
euh… 50kw, c’est considéré comme rapide ???? semi-rapide, je veux, mais pas rapide !!!!
Bravo! Voilà un bon exemple
comme quoi c’est pas les Ev Tronic qui posent problème, mais le SAV mis à disposition par les autres opérateurs
« bornes rapides pour la recharge des véhicules électriques et hybrides rechargeables dans les Landes »
Sauf que les hybrides rechargeables n’ont pas de recharge rapide et feront ventouse sur ces bornes…
Bla bla, bla bla, bla bla et autosatisfaction pour des bornes « isolées », manifestement sous utilisées (1 charge par semaine…), avec un taux de panne énorme (1 sut 10 HS), et des « fausses » rapides pour cause d’abonnement 36 kVA max (avec batterie tampon qui dès la première recharge faite transforme la borne en charge lente !!!
Bon maintenant , et pour être constructif, après la critique je passe LA proposition :
que chaque département RECUPERE toutes les subventions publiques et signe une convention avec IONITY pour 1 ou 2 stations de superchargeurs 150 et 350 KW en grappes de 10, avec paiement possible par carte bancaire .
On se retrouverait avec la certitude de pouvoir recharger rapidement pour tous les grands trajets, QUEL QUE SOIT l’endroit sur le territoire, sachant que le reste du temps, en usage quotidien, pour 90% des utilisateurs de VE, c’est à domicile ou au travail , en charge lente !!!
Cet article flirte avec l’autosatisfaction d’un choix fait en 2017 qui sera Totalement Obsolète en 2020.
Avant une petite batterie de voiture VE 24 kWh, ainsi une batterie tampon dans la borne de recharge était bien, mais en 2020, toutes les voitures neuves auront des besoin de 35 à 100 kWh. La batterie tampon devient une connerie, sauf s’il passe une seule voiture par jour sur la borne ?
je suis allé dans les Landes cet été en Leaf 40 et je confirme que le déploiement et la fiabilité des bornes rapides sont vraiment très appréciables! j’ai utilisé 3 bornes différentes de 50kw en chademo avec le badge charge map, aucun souci à chaque fois. Il faudra juste à l’avenir qu’une 2ème voire 3ème borne soit installée à chaque emplacement pour que tout le monde se mette à l’électrique, mais clairement le reste de la France devrait prendre en exemple ce qui a été fait dans ce département. En comparaison la haute-garonne a mis des bornes 22kw partout, qui n’ont que peu d’intérêt en dehors des utilisateurs de Zoé (et encore…) et qui reviennent bien trop cher étant donné que c’est facturé à la minute et non au Kwh. Le nombre de bornes 50kw est par exemple ridiculement bas dans une ville comme Toulouse…
Au vu que certains départements ou régions n’ont encore rien fait (45, 72,…) c’est plutôt une bonne approche d’avoir un bon niveau de bornes rapides et standards. Bravo à ce département et à la militaro-industrielles sur cette région. Reste ce niveau de fiabilité calamiteux, un minimum d’un taux de 99,5% est un taux satisfaisant. Nous avons une borne rapide au travail depuis plus d’un an et jamais aucun panne avec une variabilité de modele de voitures très large. Alors pourquoi autant de disparité dans le réseau de bornes en France? Pourquoi l’inter-opérabilité n’est pas obligatoire alors qu’il y a eu des fonts publics. Et des modes de règlements digne du moyen âge. http://ccs-map.eu/stats/
Nous avons encore un retard important dans le déploiement des bornes, 3 fois plus en Allemagne, deux fois plus en UK où encore 4 fois Plus Suédé par rapport à la population… Alors espérons que le retard permettra de prendre les bonnes solutions pour les futures bornes car le compte et la qualité n’est globalement pas encore là. Sauf Tesla! Il y’a bien pourtant bien deux réseaux exemplaires en Europe: bornes à destination, et Superchargeur Tesla. C’est pourtant pas compliquer quand on ne sais pas faire de copier.
Trop de fonctionnaires et pas assez d’efficacité, état, région, département tout ce petit monde se neutralise souvent.
Pourtant avec les 10% de taxes d’importations sus les model3 rapportent pas mal d’argent pour développer les réseaux de bornes Français pour le bien de tous.
Pourrais-je savoir pourquoi mon commentaire précédent a été supprimé ?
Il était pourtant très factuel.
45 bornes rapides tri-standard avec batterie tampon : un choix pas visionnaire du tout puisque d’une part déjà obsolètes : le chademo n’a plus d’avenir en Europe (il n’y a plus que Nissan qui s’obstine), ni le 43 kW que Renault a abandonné, et d’autre part les batteries tampon intégrées sont un gadget inutile et fort couteux qui n’a plus d’intérêt avec les voitures actuelles qui chargent à puissance élevée pendant bien plus longtemps que ne le permet la batterie tampon. On n’est plus au temps des batteries 24 kWh.
Par contre, la charge reste au tarif charge rapide même lorsque les bornes n’arrivent plus à fournir les 50 kW !
Ca va chauffer dans les Landes avec EVTRONIC !
N’oubliez pas les extincteurs à coté des bornes !
90 % de taux de fiabilité et il s’en félicite ? C’est pourtant lamentable.
C’est combien le taux de fiabilité d’une pompe à essence ?
Et 50 kW c’est pas suffisant. 20 minutes minimum pour recharger 100 km, c’est pas avec ça qu’on va inciter le grand public de laisser tomber leur VT pour un VE…
Une bonne note au département des Landes mais le problème c’est qu’on laisse les collectivités locales décider de l’aménagement en bornes électriques sur leur département d’où le « bazar » actuel.
Certains départements ont 2 bornes rapides, d’autres 50 !
Ensuite il y a le problème des badges, chaque région a son réseau, etc .
Oui à la décentralisation dans certains domaines mais pour la mobilité électrique, c’est à l’état d’imposer un moyen de paiement uniformisé et une densité de bornes rapides en lien avec l’intensité du trafic.
De plus je trouve préférable de proposer une station de 2, 4 ou 6 bornes tous les 50 km plutôt qu’une borne isolée tous les 20 km.
Etant donné que l’on sait désormais que c’est le combo CCS qui va devenir la norme, y a plus qu’à …
Enfin un syndicat intelligent. Quand je vois toutes ces bornes accélérées, ça me désole. Avec ma Leaf 24 et sans câble, elles me sont totalement inutiles. Enfin pas tout à fait, car elles me permettent de me stationner facilement, en faisant semblant de charger. Bon, il ne faut pas le dire !
Fiabilité 90%. Izivia ferait bien de s’en inspirer…
Pour les tarifs aussi…
Je dis très bien : car
– de la recharge rapide universelle partout pour les anciens et nouveaux VE (dont du Combo qui manquent souvent)
– bornes fiabilisées a priori (Quelles adaptations ont été faites d’ailleurs) ?
– Elec verte
– 2 € le 1/4h pour un abonné c’est correct je trouve (surtout qu’avec ces bornes on le maxi de puissance sur ce laps de temps avant la chute batteries internes vidées) +0.12 la minute sup, non abonné 3.50 et 0.16. çà se tient
– Et la Région continue sur du rapide et du super rapide, d’autres feraient bien de s’en inspirer, ont tout arrêté
Dommage : pas de paiement CB sans contact (en option pourtant sur cette borne)
C’est pertinent d’offrir du rapide, pour ceux qui font beaucoup de route, et qui sont donc pressés, et des bornes accélérées, pour ceux qui font une pause un peu plus longue (resto, visite, ciné). Il en faut pour tous les usages, et c’est bien ainsi. La batterie tampon est une bonne idée pour le coté intermittent de l’utilisation dans certaines zones peu fréquentées.
…
Bon c’est très bien tout ceci, mais je circule beaucoup et j’en vois sur autoroute et en sortie d’autoroute
mais je n’ai jamais vu un seul véhicule s’y recharger .
On parle beaucoup de ces bornes mais quel est le coût d’une recharge ?
C’est le principal à connaître non !
Et encore une carte de plus , on veux un paiement par carte bleu et sans contact , mer…e !
C’est si difficile que ça .
Ça fonctionne bien dans les stations à carburants .
Petite remarque ‘d’impôts-rrr-tend-ce’ :
pour évaluer les TEMPS D’ATTENTE à plusieurs aux bornes en périodes de pics de recharges (ce qui va se produire de plus en plus souvent !), afin de savoir où les ajouter et combien, il aurait été souhaitable qu’un dispositif électronique permette de reconnaître les badges en attente sur la file de ceux souhaitant recharger à la même borne, et cela même de manière automatique à partir d’un dispositif évaluateur intégré à la voiture et tenant compte du positionnement GPS, par exemple.
Ce temps d’attente serait répercuté aux conducteurs de la file d’attente, pour qu’ils sachent s’ils doivent se diriger éventuellement vers une autre station de bornes.
Je vais souvent dans les landes et je dois dire que ce maillage est top, ça change complètement l’usage d’un véhicule électrique, même avec petite batterie. Si seulement les autres départements pouvaient l’imiter.
C’est quoi une offre verte de direct énergie,c’est des producteurs ou ils chutent aussi à EDF à 42€ le MegaWattheure du bon courant nucléaire ?
Concernant le Nouvelle-Aquitaine électrique Tour
On peut faire le même périple en train en embarquant un engin de mobilité à bord du train.
A Poitiers des Zoé Renault Mobility sont disponibles à la gare, cela permet de faire le prologue.
Pour les autres activités Poitiers est bien desservi en bus GNV.
On peut relier Angoulême en TER ou en TGV (qui emprunte la LGV donc avec un temps de trajet très court).
C’est à Angoulême que l’engin de mobilité prend tout son sens.
On peut ralier Pau depuis Angoulême en train en passant par Bordeaux.
A Pau, l’engin de mobilité prend lui aussi tout son sens pour aller récupérer la Zoé Renault Mobility à la TECHNOPOLE HELIOPARC et aller sur le circuit de Pau-Arnos et pour le début de l’étape du lendemain (col d’Aubisque et Oloron)
On repasse la déposer à Pau puis on prend le train pour Mont-de-Marsan où là aussi l’engin de mobilité prend tout son sens. Puis re-train pour Bordeaux et tramway pour rejoindre ITS4Climat.
Et je suis sûr que mon périple sera encore moins carboné que ceux des participants au Tour, moins fatiguant et possible en respectant les horaires du road-book de TVE.
Voilà bien la preuve M. le président du Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine de la pertinence d’un service d’autopartage de véhicules électriques comme Regionlib que vous avez malheureusement supprimé pour des questions bassement matérielles. Je tiens à votre disposition le road-book de ce périple pour vous prouvez que l’on peut faire exactement la même chose en utilisant des moyens réellement bas carbone.
Evidemment on ne passe pas vérifier le fonctionnement de la borne dans le sud 79 le long de la N10 mais il est possible que depuis le TGV (sur la LGV SEA) avec des jumelles on puisse la voir !
Et cela permet aussi de prouver au président de la CCI 79 et président de Séolis, de la pertinence des objets connectés pour optimiser ses déplacements tout en réduisant ses émissions de CO2.
Il est plus qu’urgent de développer une application récupérant les données concernant les trains et les bus et connectée aux services de location et d’autopartage de moyens de mobilité pour proposer une alternative à la voiture réellement bas carbone.
Petits calculs :
– 3300 charges en 2018 pour 92 bornes nous font même pas 0,1 charges / jour / borne soit moins d’une charge tous les 10 jours par borne en moyenne. Donc évidemment pas rentable.
– il paraît que ça pourrait doubler en 2019 : une charge tous les 5 jours par borne en moyenne. Evidemment, toujours pas rentable.
– un taux de fiabilité de 90% signifie que vous avez 1 chance sur 10 de vous retrouver le bec dans l’eau. C’est énorme. Si 10% des stations services étaient en panne, les gilets jaunes retourneraient dans les rues et ils auraient bien raison !
Bref, un article à faire fuir tous les conducteurs de VT.
Peut on avoir une idée de l’investissement,prix des bornes,prix facturé,merci
Si tous les syndicats départementaux avaient la même vision, le développement des VE serait plus important encore. De plus, on pourrait voyager plus sereinement avec nos VE et garder une capacité raisonnable de batterie.
La course à la batterie la plus grosse et la plus coûteuse serait terminée. 40 kWh serait amplement suffisant pour traverser la France sans se poser de question existentielles.