Dès cette année, les constructeurs étrangers ne seront plus obligés de former une co-entreprise pour pouvoir produire des voitures électriques et hybrides rechargeables en Chine. Une aubaine pour des marques comme Tesla qui n’ont pas encore de site de production en Chine.
Alors qu’elle prévoit instaurer ses premiers quotas en 2019, exigeant que les véhicules électriques et hybrides représentent 10 % des ventes des constructeur, la Chine s’apprête à lever l’obligation de « joint-venture » pour les constructeurs étrangers qui souhaitent industrialiser leurs modèles dans le pays.
Jusqu’ici, la règle était simple : tout constructeur étranger désirant ouvrir un site de production dans le pays devait impérativement s’associer à une marque locale et ne pouvait pas détenir plus de 50 % de la joint-venture établie. Egalement appliquée dans d’autres domaines, comme celui de l’aéronautique, la loi a fait le bonheur de l’industrie automobile chinoise qui a pu ainsi facilement accéder à des technologies nouvelles.
Ce mardi 18 avril, les autorités chinoises ont annoncé la fin de cette loi d’ici 5 ans avec une mise en œuvre qui sera progressive. L’obligation sera ainsi levée dès 2018 pour les véhicules électriques et hybrides, en 2020 pour les véhicules commerciaux et en 2022 pour les voitures individuelles.
Une aubaine pour Tesla
Si les constructeurs historiques, engagés de longue date dans de multiples partenariats avec des marques chinoises, risquent de mettre un certain temps à se « défaire » des accords établis, la mesure devrait surtout profiter à ceux qui n’industrialisent pas encore sur le sol chinois.
Sur ce point, Tesla apparaît en première ligne. Pénalisée par des frais de douane exorbitants, la marque californienne tente depuis des années d’investir le marché. Réticent à l’idée d’avoir à partager sa technologie avec un groupe chinois, Elon Musk avait déjà fait part de ses difficultés. A présent, la donne change et la mise en place d’un site de production chinois pourrait rapidement devenir un dossier prioritaire pour la firme de Palo Alto.
ah ah ah !
Encore un coup de pelle pour PSA et sa direction innovatrice…
c’est la porte de la rentabilité et du grand volume pour Tesla ?
il semble que ceux qui spéculent contre Tesla sont de plus en plus suicidaires….
C’est une énorme nouvelle, notamment pour Tesla qui refusait d’entrer ds le système de co-entreprise !
Les anciens constructeurs ont déjà des partenariats très avancés, pour rappel Dongfeng controle une bonne partie de PSA, Geely premier actionnaire de Daimler, etc !
En moins de 20ans, la Chine est passée de 1% de pdm mondial à 30% !!
https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/automobile-la-chine-prend-le-pouvoir-2d6d4535c705d0d306fed16c81d122d8
Je serais Elon « Muscles », je me méfierais quand même ! Les asiatiques sont très forts pour copier et infiltrer les outils de production étrangers !§!
« Réticent à l’idée d’avoir à partager sa technologie avec un groupe chinois »
Il me semblait que les brevet Tesla étaient accessible a tous non ?
Sans compter que pour les copies, y a pas trop de limite pour la chine….
De toutes les façons la coentreprise est obligé d »acheter des licences de production. Au final les chinois payaient très cher pour juste avoir un outils de production.
Et au final pour une entreprise qui voulait s’implanter en chine il y avait plusieurs entreprises chinoises qui voulaient créer une coentreprise.
Traduction: la RPC pense que les constructeurs chinois sont capable désormais de produire des modèles équivalents aux autos occidentales.
Pas sûr, en revanche, même avec obligation de fabriquer chez nous, que les pays occidentaux accordent la réciprocité…
Pourtant ce serait un moyen de faire baisser les prix?